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28 mai 2022

Reboisement au Togo: 21 millions de plants à mettre en terre pour 2022


Le Togo s’apprête à célébrer le 1er juin prochain sa Journée de l’arbre. L’événement institué depuis 1977, sera l’occasion du lancement d’une nouvelle campagne nationale de reboisement. Pour 2022, l’objectif déclaré du gouvernement est de mettre en terre au moins 21 millions de plants, a annoncé ce vendredi le ministre de l’environnement.


Si un peu plus de 500 000 plants ont été mis en terre le 1er juin de l’année dernière, “nous voulons cette année mettre en terre un million sur toute l’étendue du territoire, le seul jour du mercredi prochain”, a poursuivi Foli-Bazi Katari, lors d’une conférence de presse tenue aux côtés de son collègue de la communication.


Pour y parvenir, l’exécutif entend impliquer toutes les couches de la population, et ce, durant toute l’année en cours. “La stratégie voudrait que chaque Togolais ou chaque personne vivant sur le territoire togolais se sente concernée par la question du reboisement”, explique Akodah Ayewouadan. 

En 2021, “seulement” 3,3 millions de plants ont été mis en terre, sur les 10 millions prévus conformément à l’ambition décennale d’un milliard d’arbres plantés. Pour rappel, le Togo envisage de porter son couvert forestier à au moins 25% du territoire d’ici les prochaines années. 

10 mai 2022

COP15 à Abidjan : les propositions concrètes de Faure Gnassingbé pour endiguer la sécheresse et la désertification


Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a pris part ce 09 mai 2022 à Abidjan en Côte d’Ivoire à la 15ème Conférence des Parties à la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification et la sécheresse (COP15 CNULCD). 


Plusieurs autres dirigeants africains ont également participé à cette rencontre internationale qui vise à apporter un nouvel élan politique aux délibérations des Parties, faire progresser le programme de neutralité en matière de dégradation des terres et attirer spécifiquement l’attention sur les questions de sécheresse et de restauration des terres.


Au cours des travaux, le chef de l’Etat et ses pairs africains, ont exprimé leurs profondes préoccupations face à la récurrence et la gravité des épisodes de sécheresse, la dégradation des terres et leurs impacts environnementaux, sociaux et économiques.


Les dirigeants africains ont à cet effet partagé dans les perspectives du quinzième Objectif du développement durable (ODD 15), leurs expériences de leadership dans les domaines de préservation et de restauration des écosystèmes terrestres.


Ils ont également discuté des mécanismes innovants pour renforcer la résilience des populations affectées par la sécheresse.


Le Togo a formulé à cette occasion, des propositions concrètes conformément aux initiatives nationales pour la promotion de la foresterie communautaire, la restauration des terres, des paysages forestiers et l’augmentation du potentiel forestier.


Le Président de la République a réaffirmé à cette occasion son engagement continu dans la préservation de l’environnement et de la biodiversité.


Notre pays dispose d’un Plan national de lutte contre la sécheresse et la désertification, et a lancé le 1er juin dernier une campagne nationale systématique et d’envergure de reboisement et d’enrichissement de la biodiversité, avec pour ambition de planter un milliard d’arbres d’ici à 2030.


Pour agir efficacement contre la dégradation des terres et répondre à l’urgence climatique, les Chefs d’Etat africains ont adopté au cours des travaux, « la Déclaration d’Abidjan ». Il s’agit d’un engagement politique dans la lutte contre la désertification et la sécheresse en Afrique à travers l’investissement dans la réparation des terres.

09 mai 2022

Faure Gnassingbé est à Abidjan

 



La Conférence des Nations Unies contre la désertification et la dégradation des sols (COP 15) s'ouvre ce lundi à Abidjan en Côte d'Ivoire. Faure Gnassingbé y prend part aux côtés de ses pairs. L'un des grands enjeux de cette rencontre est la lutte contre la désertification.


La protection de l'environnement est une question de tous et de tous les temps. Depuis ce lundi 9 mai 2022, Abidjan la capitale économique de la Côte d'Ivoire accueille la COP15.   195 Etats y prennent part.


Plusieurs chefs d'Etat africains sur la douzaine au total, sont aussi attendus, entre autre, Faure Gnassingbé du Togo, Mahamadou Bazoum du Niger...


Ils vont parler dérèglement climatique et désertification.


Organisée du 9 au 20 mai en Côte d’Ivoire, la COP15 sera un moment crucial à l’heure où 40 % des terres du globe sont dégradées. Une situation qui affecte 4 milliards de personnes et devrait coûter 23 000 milliards de dollars d’ici à 2050.


Après l’Inde en 2019, la Côte d’Ivoire a eu l’honneur d’être retenue pour accueillir la COP15 consacrée à ces questions. Cette conférence internationale, la plus grande jamais organisée dans le pays par les Nations unies, réunira plus de 5 000 délégués, des centaines d’organisations régionales et internationales, plusieurs dizaines de chefs d’État et de gouvernement, des représentants de la société civile et des PDG de grands groupes privés autour d’une cause commune : améliorer la gestion durable de la terre comme levier de développement économique et social.

22 avril 2022

Erosion côtière : le Togo à l’œuvre pour sauver les meubles

 


Les populations installées sur la côte togolaise subissent les conséquences de l’avancée de la mer. Le phénomène détruit des maisons, fait des déplacés et ralentit les activités économiques. Pour le contrer, l’Etat a mis en place des actions d’urgence. Elles limitent les dégâts et sauvent les habitations.


En 2017, selon la Banque mondiale, la dégradation de l’environnement côtier aurait couté 186 milliards de francs CFA au Togo. L’érosion côtière prend une part d’environ 130 milliards, soit 4,4% du PIB de cette année. La guerre contre la mer demeure. A la lutte !


Une bataille de longue date

Les projets mis en place remontent à 2010. Cette année-là, le Programme national d’investissement pour l’environnement et les ressources naturelles a permis de protéger le littoral d’Aného. Un montant de 03 milliards de francs a été dépensé pour construire 09 épis-puits sur 3 500 mètres linéaires de côte afin de sauver 06 quartiers de la ville de l’érosion côtière.


Après, en 2012, un épi a été mis en place à l’extrémité de l’infrastructure portuaire en vue d’accélérer l’accumulation du sable. Dans le cadre de la réhabilitation de la route Lomé-Cotonou, outre le rechargement massif en sable, il se construit 28 épis de 80 à 120 mètres. Ce sont des puits d’une hauteur de 06 à 08 mètres remplis de bétons installés le long de la côte pour empêcher les vagues de ruiner la plage.


Vers des approches concrètes

Plusieurs pays dont le Togo ont mis en place depuis 2018 le Projet d’investissement de résilience des zones côtières en Afrique de l’Ouest (Waca Resip). Sur le total de la somme débloquée, le Togo bénéficie de plus de 33 milliards plus 07 autres milliards obtenus en décembre 2021.


Les travaux d’urgence ont permis de protéger 940 ménages de l’érosion côtière sur 1 580 mètres entre Gbodjomé et Agbodrafo. En tout, 09 localités bénéficient de la solution d’urgence. L’initiative offre des appuis techniques aux entités impliquées dans sa mise en œuvre. En juillet 2021, des matériels roulants d’une valeur de plus de 80 millions ont été mis à leur disposition.


Une autre technique plus prometteuse, développée par un ingénieur togolais, est en cours de réalisation. Il s’agit de la juxtaposition de puits granitiques, enfuis le long du littoral. C’est grâce à cette méthode que le projet Waca Resip a sauvé les populations. D’ici 2025, le gouvernement ambitionne de protéger 90% des populations du littoral contre l’érosion côtière.

12 avril 2022

Le centre d’Aképé rend propre le cadre de vie urbain

 


Le développement durable dont est entiché le Togo exige que les populations vivent en harmonie avec l’environnement. La protection du cadre de vie, que ce soit en milieu rural ou urbain, préserve la santé des citoyens et bonifie leurs efforts d’épanouissement. C’est la raison d’être du centre d’enfouissement technique d’Aképé. Il se trouve dans la région maritime, à 15 kilomètres au nord-ouest de la ville de Lomé.


L’infrastructure d’Aképé est née du Projet environnement urbain de Lomé (Peul). Elle est bâtie sur une superficie de 200 hectares dont 80 pour les différentes installations.


Un centre de valeur

Inauguré en 2018, le centre d’enfouissement a été financé à hauteur de 12 milliards de francs CFA pour une durée d’exploitation minimum de 20 ans. C’est un outil de gestion, de collecte, de traitement des déchets ménagers et assimilés et de sauvegarde de l’état de propreté.

Chaque année, il reçoit 250 000 tonnes de déchets ménagers. De façon durable, le centre améliore le stockage des déchets solides urbains. Par mois, l’infrastructure enfouit près d’un million de déchets et traite plus de 20 000 tonnes de déchets ménagers et assimilés.

Une infrastructure écoresponsable

Le centre d’enfouissement technique installé à Aképé permet d’économiser 50 000 tonnes de CO2 par an et améliore l’assainissement urbain pour 25% de la population. Le dispositif ne reçoit pas de déchets toxiques ou dangereux.

Il est conforme aux standards internationaux en ce qui concerne l’amélioration de l’hygiène de vie et de la santé publique. L’ouvrage évacue les décharges initiales et lutte activement contre l’installation des dépotoirs sauvages.

Réalisations connexes

Sur place, il a été aménagé une zone technique. 05 casiers destinés au stockage des déchets pendant 05 ans ont été réalisés. Les travaux ont permis de construire un réseau d’évacuation de biogaz et de poser une torchère. En outre, une station de traitement des effluents sous forme d’un bassin filtrant végétal a été mise en place. Ils prouvent chacun leur valeur.

Aux côtés du centre d’Aképé, il y a les activités de salubrité publique organisées par l’Anasap, les opérations périodiques "Samedi propre", les campagnes de reboisement, l’installation des dépotoirs mobiles, etc. qui redonnent à Lomé ses lettres de noblesse.

05 avril 2022

Les 5 solutions du GIEC pour atténuer le changement climatique

 


Dans le dernier volet de son rapport sur le changement climatique publié lundi 4 avril, le GIEC décline un éventail de solutions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Voici cinq des principales recommandations du groupe onusien pour limiter le réchauffement à 1,5 °C.

 

 « Il est temps d’arrêter de brûler notre planète et de commencer à investir dans une énergie renouvelable abondante tout autour de nous ». C’est le message on ne peut plus clair qu’a porté le secrétaire général des Nation Unies, António Guterres, en ouverture de conférence de presse, à l’occasion de la publication du dernier volet du sixième rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), ce lundi 4 avril. Livrant aux décideurs du monde un arsenal de solutions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, le rapport justement nommé « Atténuation du changement climatique » rappelle haut et fort l’objectif de l’Accord de Paris, signé en 2015 : « C’est maintenant ou jamais, si nous voulons limiter le réchauffement climatique à 1,5°C », a ainsi déclaré Jim Skea, coprésident du groupe de travail III du GIEC, dans un communiqué de presse. « Sans réductions immédiates et profondes des émissions dans tous les secteurs, ce sera impossible », prévient-il.

 

L’urgence est pourtant là. « Nous sommes sur la voie rapide de la catastrophe climatique », métaphorise Antonio Guterres, s’appuyant sur les exemples récents d’événements climatiques extrêmes, à l’image des records de température en Antarctique, des pluies diluviennes qui ont inondé la côte Est australienne ou encore l’effondrement d’un plateforme de glace de la taille de Rome au pôle Nord. L’augmentation des émissions de gaz à effet de serre (GES) ces dernières décennies jouent pour beaucoup dans la fréquence croissante de ces catastrophes environnementales, les émissions anthropiques mondiales nettes de GES ayant bondi de 12 % par rapport à 2010 et de 54 % par rapport à 1990. Si cette tendance a ensuite légèrement ralenti, passant de +2,3 % à +1,3 % par an, il faudrait qu’elle décroisse encore de 27 à 43 % d’ici 2030 et de 63 à 84 % d’ici 2050 pour contenir le réchauffement climatique en dessous de 2 °C. Pour limiter le réchauffement à 1,5 °C, le pic des émissions devrait même être atteint au plus tard en 2025, avant une décrue graduelle de la pollution dans tous les domaines. « Les décisions que nous prenons aujourd’hui peuvent nous assurer un futur vivable », a réagi Hoesung Lee, le président de l’instance onusienne. « Nous avons les outils et le savoir-faire pour limiter le réchauffement », estime-t-il. Stockage du carbone, changement de nos modes de vie, abandon des énergies fossiles… Voici cinq des solutions mises en avant dans le rapport long de 3000 pages du GIEC pour réduire les émissions de gaz à effet de serre à grande échelle.

 

1. La fin des combustibles fossiles

Sans doute l’une des mesures phare de ce rapport, la réduction substantielle de l’utilisation des combustibles fossiles est au cœur des conclusions du GIEC pour limiter le réchauffement de la planète, qui se situe actuellement à 1,1°C au-dessus des niveaux préindustriels. Et pour cause : en 2019, les émissions de carbone provenant des combustibles fossiles et du secteur industriel étaient responsables de la plus forte croissance des émissions de GES et de 64 % de toutes les émissions anthropiques. « Il n’y a pas de remède miracle contre la crise climatique, mais il y a une arme du crime : les énergies fossiles. Il n’y a plus de place pour leur expansion », prévient Nikki Reisch, directrice climat et énergie du Center for International Environmental Law, et l’une des observatrices de la séance d’approbation.

 

C’est pourquoi les scientifiques du GIEC enjoignent les décideurs du monde entier à abandonner le charbon d’ici 2050. Pour parvenir à une réduction drastique de ces combustibles, le GIEC conseille notamment de supprimer les subventions accordées à ces énergies polluantes, affirmant que cette mesure permettrait de réduire les émissions de 10 % d’ici à 2030. Autres solutions : la modernisation des centrales incluant le captage et le stockage du carbone ainsi que l’interdiction de constructions de nouvelles installations de charbon non exploitées.

 

« Si nous n’avons pas de justice sociale, il n’y aura pas de réduction plus rapide des gaz à effet de serre »


2. Se tourner vers les énergies renouvelables : une solution de moins en moins coûteuse

Bien que le rapport ait conclu qu’il était désormais «  presque inévitable  » que les températures dépassent 1,5 °C – niveau au-delà duquel de nombreux effets de la dégradation du climat deviennent irréversibles – le GIEC a déclaré qu’il serait possible de les ramener en dessous du niveau critique d’ici la fin du siècle, notamment en se tournant vers les énergies renouvelables. En effet, la pollution engendrée par la production d’électricité et de chaleur représente environ un quart des émissions mondiales, faisant d’elle la cause la plus importante du réchauffement de la planète. Les chercheurs estiment que les émissions énergétiques doivent être réduites de 38 à 52 % au cours des huit prochaines années afin de maintenir le niveau des températures en-dessous de 1,5°C.

 

Pour y parvenir, des mesures telles que les taxes sur les émissions de carbone et les incitations financières pour l’installation d’énergies renouvelables sont à privilégier selon les conclusions du GIEC. Par ailleurs, l’électricité produite à partir de l’énergie solaire et éolienne est moins chère que l’électricité produite à partir de combustibles fossiles dans de nombreux pays, selon le groupe onusien. Les experts citent par exemple l’énergie solaire, dont le coût a baissé de 85 % entre 2010 et 2019, l’éolien (–55 %) ou encore les batteries lithium-ion (–85 %). Les sources d’énergie renouvelables à petite échelle, telles que les panneaux solaires hors réseau, peuvent ainsi contribuer à fournir de l’électricité à des communautés qui n’y avaient pas accès auparavant. En ce sens, les pays pauvres doivent être classés prioritaires pour recevoir des aides au financement d’énergies renouvelables, selon Catherine Mitchell, professeur émérite de politique énergétique à l’université d’Exeter. « Si nous n’avons pas de justice sociale, il n’y aura pas de réduction plus rapide des gaz à effet de serre. Ces questions sont liées entre elles », déclare-t-elle.

 

 

3. Captage de carbone

Les techniques de capture et de stockage du carbone sont jugées nécessaires et désormais « inévitables » pour que le secteur industriel atteigne des émissions de CO2 nulles. Actuellement, le reboisement, l’amélioration de la gestion forestière et le piégeage du carbone dans les sols sont les seules méthodes d’élimination du dioxyde de carbone largement utilisées. Cependant, en le stockant de cette manière, le carbone est susceptible d’être libéré suite à des interventions humaines, comme l’abattage des arbres, ou à des perturbations naturelles, comme les incendies.

 

Le stockage du dioxyde de carbone sous terre, lui, est moins susceptible d’être relâché dans l’atmosphère. Mais il comporte d’autres risques, encore peu connus, qui pourraient impacter directement la biodiversité et les écosystèmes environnants. Sur le long terme, l’objectif reste de stocker le dioxyde de carbone de manière permanente.

 

« Réduire la demande a un impact sur la diminution des émissions de gaz à effet de serre »

 

4. Changement de nos modes de vie

Autre enjeu : la sobriété individuelle. Les scientifiques du GIEC affirment que les changements de comportement et de mode de vie pourraient conduire à une réduction importante des émissions de gaz à effet de serre. Entre autres : le passage à une alimentation saine à base de plantes, la réduction du gaspillage alimentaire et de la surconsommation, favoriser les produits à longue durée de vie et réparables, baisser le chauffage ou encore recourir au télétravail et au covoiturage.

 

C’est la première fois que le GIEC consacre un chapitre entier à la question de la demande d’énergie et de services – plutôt qu’à l’offre. « Réduire la demande a un impact sur la diminution des émissions de gaz à effet de serre », confirme auprès du Monde Nadia Maïzi, l’une des autrices du chapitre et chercheuse à Mines Paris-PSL. D’ici à 2050, des stratégies globales axées sur la demande dans tous les secteurs pourraient ainsi réduire les émissions de GES de 40 à 70 % à l’échelle mondiale. Les efforts à fournir de ce côté-là incombent aux personnes ayant un statut socio-économique élevé puisqu’elles contribuent de manière disproportionnée aux émissions, selon les auteurs du rapport. Par conséquent, elles ont aussi « le plus grand potentiel de réduction des émissions, par exemple en tant que citoyens, en tant que citoyens, investisseurs, consommateurs, modèles et professionnels », décryptent-ils.

 

 

5. Combler les lacunes en investissement

Pour limiter le réchauffement à moins de 2 °C, les investissements annuels financiers devraient être de trois à six fois plus importants entre 2020 et 2030, selon les conclusions du GIEC. Aujourd’hui, les flux financiers internationaux ne permettent pas d’atteindre les objectifs d’atténuation du réchauffement climatique et font particulièrement défaut dans les pays en développement. Pourtant, « il y a suffisamment de capitaux et de liquidités mondiales pour combler ces déficits d’investissement », soulignent les chercheurs.

 

* Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), composé des plus grands climatologues du monde, est chargé de publier des mises à jour complètes des connaissances mondiales sur la crise climatique, afin d’éclairer l’élaboration des politiques gouvernementales. La rédaction de chaque « rapport d’évaluation » prend de cinq à sept ans et implique des centaines de scientifiques qui examinent le travail de milliers d’autres experts. Le rapport actuel – publié en quatre parties, d’août 2021 à octobre 2022 – est le sixième depuis la création de l’organisme en 1988. Les deux précédents volets, sortis en août 2021 et février 2022, portaient respectivement sur les enjeux de l’accélération du réchauffement climatiques et les impacts toujours plus ravageurs, dont certains désormais irréversibles, de la crise climatique.

 

Par ailleurs, ces investissements seraient amortis sur le long terme par les bénéfices de l’atténuation du réchauffement climatique. « Le coût global de la limitation du réchauffement à +2 °C au cours du XXIème siècle est inférieur aux avantages économiques mondiaux de la réduction du réchauffement », précise ainsi le rapport du GIEC. Concrètement, les investissements nécessaires coûteraient moins cher que les dommages économiques provoqués par la crise climatique.

 

21 mars 2022

Togo : L’Association "Synergie et Développement" met le cap sur la valorisation du Néré



L’Association Synergie et Développement (SED) dont l’un des objectifs est la valorisation des potentialités des communautés locales, s’engage désormais à apporter sa contribution à l’essor de la transition écologique au Togo. Pour lancer ses activités de l'année 2022, elle porte un regard particulier sur les plantes des Forestiers Non ligneux, en particulier le Néré.

 

SED est très préoccupés par les anomalies climatiques dont les pays africains et particulièrement le Togo, sont victimes ces dernières années. La cherté des produits vivriers sur le marché Togolais est aussi liée aux incompatibilités saisonnières qui rendent complexe la stabilité des exploitations agricoles dans le pays.

 

Certes, explique l’association dans un entretien accordé à la rédaction de Radio Oreole, « il y a de nos jours des méthodes d’exploitations qui permettent de contourner ces instabilités climatiques, mais la promotion des Plantes Forestiers Non Ligneux (PFNL) étant identifiée comme l’une des solutions adéquates au Togo, le Néré devra bénéficier d’un regard privilégié aux vues du potentiel économique et environnemental que la plante pourra offrir aux communautés impliquées ».

 

L’Association Synergie Et Développement (SED) compte accompagner le Gouvernement dans sa politique environnementale au profit du développement durable en mettant l’accent sur la production du Néré. Elle projette donc pour le compte de l’année 2022, planter des milliers de plants de néré dans les régions des Maritimes, Plateaux, Centrale et de la Kara.

 

Des pépinières sont déjà en cours de production en ce sens.

 

En effet, fait savoir les responsables de SED, le néré est une plante très prisée dans la menuiserie de bois et reste ainsi victime d’une vaste campagne de déboisement surtout à l’intérieur du pays.  Ce qui justifie d’ailleurs la spéculation qui s’accentue quant au prix de ces grains sur le marché togolais.

 

SED rappelle d’ailleurs que le néré ou « Parkia biglobosa », de son nom scientifique, est une plante très prisée en Afrique grâce à ses multiples vertus nutritionnelles et la saveur de ses fruits.

 

« Les amandes de ses grains sont transformées pour la fabrication de la moutarde très appréciée dans la sous-région ouest africaine. Des statistiques de l’année 2020 révèlent que les activités ont permis aux acteurs individuels de tirer un chiffre d’affaires de 70 millions FCFA », a souligné Jacques LEMOU, le président du SED.

 

« Cette volonté que nous manifestons s’inscrit dans le plan d’action que l’association Synergie Et Développement (SED) dispose pour les cinq (5) prochaines années à venir dont l’essentiel sera lié aux approches  solutions nécessaires à la transition écologique. C’est dire que l’eau, l’assainissement, l’air, le sol, les plantes, bref la nature, seront au centre de nos préoccupation pour les générations à venir » rajoute Eyassamim Jacques LEMOU, Président de ladite association.

 

Le néré est présente sur toute la région d'Afrique de l'ouest, une partie d'Afrique de l'est et du centre. C'est un arbre d'une longévité d'environ un (1) siècle.

27 février 2022

Togo-Environnement : La jeunesse en mission pour le développement lance le 3ème volet de son "P.A.R.J- 22"


La défense de l'environnement devient l'apanage de tous au Togo. Gouvernants, administration, OSC, partis politiques, citoyens et autres groupes organisés se met dans la dance. C’est le cas de la « Jeunesse en mission pour le développement », (JEMD), qui après avoir joué un grand rôle dans la riposte nationale contre le Covid-19 à travers la Brigade jeunes anti-covid du Golfe (BJAC-G), veut donner un souffle à l’environnement.

 

L’association présidée par Edzodzinam Komi Alagbo et dont le parrain est le Premier ministre, Victoire Tomegah-Dogbe, a démarré vendredi 25 février le 3ème volet de son ‘Projet annuel de reboisement de la jeunesse (PARJ 22), autour du thème « la jeunesse dynamique au service de son environnement d’aujourd’hui et demain ».

 

L’initiative vise  à mettre en œuvre, pour une phase expérimentale, des pépinières qui deviendront 50.000 plants d’espèces fruitières, forestières et d’ornement, et qui seront mis en terre le 1er juin prochain, journée de l’arbre au Togo, dans les 13 communes du Grand-Lomé.

 

Le lancement de ce projet a été fait à Amétonsimé (marché d’Avédji) dans le canton d’Aflao Gakli, par le conseiller du Premier ministre, Atoum Tchakpele, en présence des maires et représentants des 13 communes du Grand Lomé et de plusieurs chefs cantons.

 

« Le constat général est qu’au Togo actuellement, malgré les multiples actions ici et là pour avoir une bonne couverture forestière pour un environnement bien protégé assurant un bon climat, le défi reste grand à relever. En vue de contribuer à l’atteinte de cette vision, JEMD a pris sur elle depuis 2019 de ne plus rester en marge de la célébration de la journée nationale de l’arbre », a lancé le président de JEMD.

 


Afin de maitriser le processus de mise œuvre des pépinières, de les nourrir afin qu’elles deviennent des plants, 23 membres de JEMD se sont fait former pendant 6 mois au Centre national des semences forestières de Davié (CNSF) où toutes les institutions qui prennent part à la journée du 1er juin se procurent en plants.

 

Avec des connaissances en techniques de production de jeunes plants, en recherche et traitement des graines et autres, ces jeunes comptent combler le vide dans la production de plants et fournir les 13 communes du Grand Lomé et autres institutions ou personnes demanderesses.

 

« Nous sommes conscients des efforts que vous faites depuis la création de votre association. La chance que nous avons en Afrique et particulièrement au Togo, c’est d’avoir la jeunesse. C’est une force et le moteur du développement, surtout quand cette jeunesse est engagée », a déclaré Kossi Aboka, maire de la commune Golfe 5.

 

JEMD compte mettre à profit l’espace disponible dans le marché d’Avédji. Des ateliers seront mis en place pour ces pépinières. Pour ce projet, l’association a déjà trouvé des sites, au total 39 dans les 13 communes du Grand Lomé, à raison de 3 par commune où les plants seront mis en terre.

 

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17 février 2022

Togo : La JEMD dote le Centre National des Semences Forestières de Davié des graines de quelques espèces de plants

 


De janvier à juin 2021, soit en six mois d'intenses activités, les jeunes de la JEMD se sont fait former sur les techniques de production des plants au Centre National des Semences Forestières de Davié en partenariat avec le Ministère de l'Environnement et des Ressources Forestières.

 

L'objectif à travers cette initiative est de faire éclore des jeunes pépiniéristes et forestiers pour leur autonomisation sur les plans de l'entrepreneuriat et de leur démarcation vis-à-vis de l'engagement en arrivant à approvisionner les entités des jeunes plants dans la capitale. Histoire de leur écourter long chemin de Davié à chaque campagne de reboisement.

 

Au démarrage des travaux de cette année 2022 au Centre qui les a formé, ils sont se déplacés en guise de remerciement et de reconnaissance pour  dotation des graines de quelques espèces.

 

Rappelons que la JEMD à travers son P.A.R.J-2022 lance officiellement sa pépinière le 25 février prochain dans le Commune du Golfe5, Aflao-Gakli. Il y sera produit des espèces d'ornement, des fruitiers, et quelques espèces forestières.

 

« Tous les remerciements au Premier Ministre, aux cadres de la Primature,  au Ministre de l'Environnement et à son personnel, au Ministre en charge de la jeunesse et a tout son personnel, aux préfets du Golfe, d'Agoè-Nyivé et de Zio, au staff dirigeant du centre de Davié et à l'ensemble des jeunes vaillants de la JEMD, qui chacun dans son rôle a œuvré de loin ou de près à la réussite de toutes les démarches », a indiqué Edzodjinam, président de JEMD.

17 décembre 2021

Valorisation des déchets : le Premier ministre Mme Dogbé sur le site de Africa global recycling

 


L'entreprise Africa global recycling (AGR), spécialisée dans la valorisation des déchets à Lomé, a reçu ce jeudi 16 décembre 2021, la visite de Mme le Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé à la tête d'une délégation gouvernementale. Elle est allée suivre la chaîne de valorisation de ces déchets et encourager les initiateurs.

 

L'initiative de la structure AGR vise à voir désormais le déchet comme nouvelle ressource en tant que matière première, en tant que création d'emplois et de nouvelles formations et nouveaux métiers pour les jeunes.

 

Au total, c'est trois mille tonnes de déchets qui sont valorisées par an avec 50 types de matières différentes, plus de 40 types de papiers différents, des métaux et verres.

 

"Ce qui sort d'ici part sur le marché local chez des plasturgistes togolais, mais ça part également sur le marché régional notamment, au Ghana et au Nigéria, on va en Asie, en Amérique, au Moyen-Orient et en Europe. Ici, il n'y a pas de transformation. Nous valorisons les déchets qui seront ensuite transformés par d'autres usines en d'autres produits finis.", a dit Edem d'Almeida, dirigeant du groupe Africa global recycling (AGR).

 


Pour le ministre de l'environnement et des ressources forestières, Katari Foli-Bazi,  "des usines de ce genre contribuent à la protection de l'environnement, les déchets étant à l'origine des changements climatiques que nous constatons. Le déchet est ailleurs la matière première d'un autre produit. Ces bouteilles hors d'usage qu'on pouvait trouver dans les poubelles, sont devenues des choses recherchées."

 

La ministre en charge de l'emploi des jeunes, Myriam Dossou-d'Almeida a exhorté les jeunes à s'engager dans ces initiatives qui font du bien à la planète.

 

"Au-delà de l'intérêt qu'on a valorisé les déchets, les avantages en termes d'hygiène et du bien que cela peut faire à l'environnement, le déchet et sa valorisation constituent une source de création d'emplois. AGR a mobilisé depuis 2013, beaucoup de jeunes sans emplois sur toute la chaîne.", a-t-elle déclaré.

 

Créée depuis Janvier 2013, Africa Global Recycling (A.G.R.) est la première entreprise en Afrique de l’ouest qui propose aux collectivités et aux entreprises une offre globale de solutions innovantes alliant performance économique et environnementale.

15 novembre 2021

Climat : La COP26 accouche d’un accord en demi-teinte, baptisé le « pacte de Glasgow », que contient-il?

 


Après deux semaines d'âpres négociations, la COP26 a pris fin, samedi 13 novembre 2021, avec un accord en demi-teinte, le « pacte de Glasgow ». Il est déjà largement critiqué par de nombreux acteurs, dont le patron de l'ONU. Antonio Guterres a lui-même relevé les faiblesses.

 

Au terme de deux semaines de négociations et des changements de dernière minute, le pacte de Glasgow, déclaration finale de la COP26 conclue par près de 200 pays, a été définitivement adopté samedi. Après de nombreux atermoiements, notamment concernant la sortie du charbon, que contient finalement cet accord ? 

 

 

Ému face au timide "pacte de Glasgow", qui encourage à accélérer la lutte contre le réchauffement climatique sans pour autant imposer de le contenir à 1,5 °C, le président de cette conférence onusienne pour le climat, Alok Sharma, a déclaré comprendre "la profonde déception", ajoutant toutefois qu'il est "également vital que nous protégions cet accord". Un accord qui, disait-il plus tôt, "inaugure une décennie d'ambition croissante" en matière de climat.

 

Au cours des deux dernières semaines, en effet, les dirigeants mondiaux ont pris une série d'engagements visant à renforcer les objectifs de réduction des émissions pour 2030 d'ici la fin de l'année prochaine.

 

Pour la première fois, la conférence des Nations unies sur le climat s'est attaquée directement aux énergies fossiles. Mais les pays développés n'ont pas répondu aux attentes des pays en voie de développement, plus vulnérables. "Ce n'était pas une grande COP", a réagi Jean Jouzel, climatologue et ancien vice-président du Giec, invité de France 24. "Il y a eu quelques avancées, mais si c'est simplement pour discuter et ne pas mettre sur la table des engagements plus ambitieux, ça ne vaut pas le coup." Tour d'horizon des principaux points de cet accord.

 

Les énergies fossiles pointées du doigt

 

"Historique". C'est la première fois qu'il est fait mention des énergies fossiles. L'accord de Paris de 2015, qui vise à limiter le réchauffement de la planète "bien en deçà" de +2 °C par rapport à l'ère industrielle, si possible +1,5 °C, ne contient en effet pas les mots "charbon", "pétrole", "gaz", ni même "énergies fossiles", pourtant principales responsables de changement climatique.

 

Un premier projet de texte appelait les pays à "accélérer la sortie du charbon et des subventions aux énergies fossiles".

 

Toutefois, sous la pression de l'Inde, de la Chine et de l'Arabie saoudite, le pacte de Glasgow a été édulcoré à la dernière minute. Le président de la COP26 a dû faire des allers-retours entre les divers groupes pour faire accepter une ultime revendication des délégations indienne et chinoise.

 

Le texte amendé demande aux pays signataires de "réduire" ("phase down" en anglais) alors que la rédaction initiale leur demandait de le "supprimer" ("phase out") à terme.

 

"Cet accord est terni par ce revirement de dernière minute par rapport à l'ambition, assez marquée dans la précédente version, de quitter le charbon", commente Jean Jouzel. "Maintenant, il faut se mettre sur une trajectoire compatible avec l'objectif de 1,5 °C", poursuit-il. "On en est loin. On sait que les émissions ont continué à augmenter et que cette augmentation est telle que dans dix ans, tout ce qu'on émettra en gaz carbonique nous mettra hors des clous par rapport à cet objectif."

 

Dans sa version finale, le texte adopté samedi appelle à "intensifier les efforts vers la réduction du charbon sans systèmes de capture (de CO2) et à la sortie des subventions inefficaces aux énergies fossiles".

 

"On sait très bien ce qu'il faudrait faire pour respecter l'objectif des 1,5 °C : la neutralité carbone en 2050", rappelle Jean Jouzel. "La Chine et l'Inde ont accepté respectivement 2060 et 2070, que tous les pays acceptent cette idée de neutralité carbone est déjà un premier pas", poursuit le climatologue. "Je ne suis pas déçu par ces engagements, le problème, c'est le fossé entre ces engagements et la réalité."

 

Plus de 40 pays, dont 23 nouveaux, se sont engagés à éliminer progressivement le charbon, l'énergie fossile la plus polluante. Les membres comprennent de gros utilisateurs de charbon comme la Pologne, l'Ukraine et le Vietnam.

 

Les principaux pays ont déclaré qu'ils l'élimineraient progressivement dans les années 2030, les pays les plus pauvres s'engageant dans les années 2040.

 

L'Australie, deuxième exportateur mondial de charbon thermique – utilisé dans les centrales électriques au charbon – n'a cependant pas ajouté son nom à l'engagement.

 

Déclaration conjointe des États-Unis et de la Chine

 

Les États-Unis et la Chine ont signé une rare déclaration conjointe engageant les deux plus grands pollueurs du monde à "des actions climatiques renforcées".

 

Des promesses ont notamment été faites sur les émissions de méthane, la transition vers une énergie propre et la décarbonation. Leur mise en œuvre est prévue dans la "décennie critique des années 2020".

 

John Kerry, envoyé spécial du président des États-Unis pour le climat, a décrit cet accord comme "un impératif de coopération", tandis que le principal négociateur chinois, Xie Zhenhua, a déclaré qu'il y avait "plus d'accords entre la Chine et les États-Unis que de divergences".

 

Émergence du concept de "pertes et préjudices"

 

La convention des Nations unies sur les changements climatiques de 1992 repose sur deux piliers : la réduction des émissions de gaz à effet de serre et l'adaptation notamment des plus vulnérables aux impacts à venir.

 

Mais depuis cette date, les conséquences dévastatrices du réchauffement sont devenues une réalité dans le présent et les dégâts se comptent en milliards de dollars.

 

Face à cette réalité, le concept de "pertes et préjudices" a émergé, en référence aux catastrophes qui ne peuvent plus être évitées.

 

"Quand les émissions ne sont pas réduites suffisamment, vous entrez dans le territoire de l'adaptation, et quand l'adaptation n'est pas suffisante, vous devez faire face aux pertes et préjudices", résume le ministre de l'Économie et du Changement climatique des Fidji, Aiyaz Sayed-Khaiyum.

 

Mais le mécanisme mis en place en 2013 pour prendre en compte cette question est resté flou. Alors à Glasgow, les pays en développement ont tenté de faire entendre leurs revendications. En vain. Leur proposition de créer un nouveau système opérationnel de financement a été bloquée, notamment par les États-Unis craignant les implications juridiques d'un tel engagement.

 

Le compromis adopté met en place un "dialogue" annuel jusqu'à 2024 pour "discuter des modalités pour le financement des activités".

 

"Les pays en développement demandent réparation par rapport aux dégâts liés à des événements extrêmes et là aussi, il y a une certaine logique", explique Jean Jouzel. "On a manqué de solidarité", ajoute-t-il, pointant les pays développés. "Je suis extrêmement déçu que les pays développés ne soient pas en mesure de tenir les engagements qu'ils ont pris il y a douze ans à Copenhague", réagit Jean Jouzel. "Nous avions le temps de nous préparer à cette échéance. Nous ne sommes pas au rendez-vous et c'est extrêmement regrettable."

 

Réduction des émissions de méthane de 30 % d'ici à 2030

Plus de 80 pays, dont l'Union européenne et les États-Unis, se sont engagés à réduire leurs émissions de méthane, puissant gaz à effet de serre, de 30 % d'ici 2030 par rapport à 2020.

 

Émis par l'agriculture et l'élevage, les combustibles fossiles et les déchets, le méthane est le deuxième gaz à effet de serre lié à l'activité humaine, après le CO2.

 

Mettre fin à la déforestation d'ici à 2030

 

Plus de 100 dirigeants mondiaux ont promis de "stopper et inverser la déforestation" d'ici à 2030, c'est-à-dire en moins de dix ans.

 

La lutte contre la déforestation, qualifiée par le Premier ministre britannique, Boris Johnson, de "grand massacre à la tronçonneuse", est essentielle pour parvenir à l'objectif de limiter le réchauffement climatique à +1,5 °C, a-t-il insisté, rappelant que les forêts "sont essentielles à notre survie".

 

Plus de 100 pays représentant 85 % des forêts du monde ont signé cet engagement, dont le Brésil, la Russie, le Canada, la Colombie, l'Indonésie et la République démocratique du Congo. Un engagement soutenu par 14 milliards de livres sterling (16,41 milliards d'euros) de financement public et privé.

 

"Nous nous engageons à éliminer la déforestation illégale d'ici 2030", a déclaré le président brésilien, Jair Bolsonaro, dont le pays abrite une grande partie de l'Amazonie. "Les forêts sont importantes pour moi car elles couvrent plus de 60 % de mon pays."

 

Avec AFP