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06 mars 2024

Togo : A Kpendjal, l'armée offre des prestations médicales gratuites aux populations

 


Au Togo, les Forces de défense et de sécurité ont entamé depuis dimanche 03 mars dernier, des actions médicales civilo-militaires gratuites dans la préfecture de Kpendjal. L’opération, conduite par le Service Santé des Armées en collaboration avec le Pnud, se tiendra sur une semaine à Mandouri.

 

Les activités consistent en des consultations médicales gratuites offertes aux populations. L’objectif est de rapprocher les services de base de ces dernières.

 

Ces actions civilo-militaires, inscrites dans la loi de programmation militaire, visent à redynamiser les liens armée-nation en vue d’une synergie d’actions dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent.

 

Pour rappel, depuis 2021, l'exécutif a approuvé l’élargissement de ces actions et instruit pour qu’elles se tiennent désormais de façon périodique et régulière.

01 mars 2024

Togo/Acte 5 des « universités du 3ème âge » : Top départ ce 1er mars


Le coup d'envoi de l’acte 5 des « universités du 3ème âge » sera donné ce vendredi 1er mars 2024 à l’Université de Lomé, à l’amphi 600.

 

Cette année, l'initiative de l’Institut National d’Assurance Maladie(INAM) se déroulera autour du thème : « Tenir les promesses envers les personnes âgées ».

Les « universités du 3ème âge » ont pour objectif de créer un cadre, d’information, d’échanges et de sensibilisation sur la santé et le bien-être des personnes âgées et de mobiliser les acteurs du 3ème âge pour la prévention et la promotion de la santé chez les séniors.

Ce concept qui met l’accent sur les personnes âgées et les stigmatisations liées à leur âge, pose le débat et invite la vigueur à un regard plus accrut et à une attention envers ces derniers.

À part Lomé, plusieurs villes sont concernées par cet événement notamment,  Kpalimé le 4 mars; le 7 mars à Sokodé; le 9 mars à Kara et à Dapaong le 12 mars.

L’Institut National d’Assurance Maladie (INAM) a pour mission d’assurer la couverture des risques liés à la maladie, aux accidents et maladies non professionnels et à la maternité des agents publics et de leurs ayants droit.

Lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme : Le Togo bénéficiéra d’une subvention de 74 milliards FCFA du Fonds Mondial

 


Le Togo bénéficiera d’une subvention de 74 milliards FCFA pour la période 2024-2026. Alloué par le Fonds Mondial, cette somme entre dans le cadre de la lutte contre le sida, la tuberculose, le paludisme (CG7) et la Covid-19 (C19RM).

 

L’information a été dévoilée mercredi 28 février au cours d’une rencontre présidée par le Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé, à Lomé.

Cette nouvelle enveloppe d’un montant de 112, 8 millions d’euros, soit environ 74 milliards de FCFA, correspond à une augmentation de plus de 14 % par rapport à la subvention du cycle 2021-2023 (environ 64,9 milliards FCFA). Également, des fonds additionnels et de réinvestissement d’une valeur de 19,37 millions d’euros (12,7 milliards FCFA) ont été approuvés pour 2024-2025.

Concrètement, ce financement du CG7 et C19RM permettra de reconduire les programmes nationaux de lutte contre le Sida, la tuberculose, le paludisme et d’équiper la Centrale d’achats des médicaments essentiels et génériques du Togo (CAMEG-TOGO).

Il s’agira en outre, de consolider les acquis de la lutte antipaludique et d’accélérer la mise en œuvre des services de prévention et de soins de qualité dans la lutte contre les épidémies du VIH et de la tuberculose.

Dans son intervention, la cheffe du gouvernement a mis en lumière les avancées du Togo dans le domaine sanitaire avec l’élimination de plusieurs maladies virales et le renforcement des plateaux techniques dans presque toutes les régions du pays. « C’est dans cette dynamique que le gouvernement met tout en œuvre pour opérationnalisation progressive et effective de l’assurance maladie universelle au cours de cette année 2024 », a-t-elle expliqué.

Pour rappel, c’est depuis 2002, que le Togo collabore avec le Fonds mondial dans la lutte contre le sida, le paludisme et la tuberculose.

21 février 2024

La Représentante-résidente de l'OMS, Dr Fatoumata Binta Diallo, fait ses adieux à Faure Gnassingbé

 


La Représentante-résidente de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Dr Fatoumata Binta Diallo, est arrivée au terme de sa mission, après environ six ans d’exercice. Elle a fait au Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, le point du partenariat entre son institution et le Togo, ce 20 février 2024 au cours d’une audience.

 

« Il y a cinq ans et demi, Son Excellence Monsieur le Président de la République m’a confié des dossiers qui étaient généralement liés à l’amélioration du système de santé, à la contractualisation et au renforcement du partenariat avec le Fonds mondial. Nous avons atteint les objectifs. Aujourd’hui, le Togo est cité en exemple. On peut se féliciter de voir le système de santé s’améliorer au Togo » a précisé Dr Fatoumata Binta Diallo.

La Représentante-résidente de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a également évoqué les efforts du Togo dans la gestion de la crise sanitaire liée à la Covid-19, l’élimination des maladies non transmissibles (MNT) et l’organisation réussie de la 72ème session du Comité régional de l’OMS pour l’Afrique (RC72).

Dr Fatoumata Binta Diallo s’est félicitée de la qualité du partenariat entre le Togo et de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et a exprimé sa profonde gratitude au chef de l’Etat pour son accompagnement au cours de sa mission.

La nouvelle stratégie de coopération du Togo avec l’OMS repose sur quatre priorités stratégiques à savoir le renforcement du système de santé vers l’équité et la couverture sanitaire universelle, l’amélioration de la santé tout au long du cycle de la vie, le renforcement de la sécurité sanitaire et de la lutte contre les maladies transmissibles et non transmissibles ainsi que la promotion de la santé.

03 février 2024

Maladies tropicales négligées : des consultations foraines organisées à Kara et Atakpamé


Le ministère de la santé et de l’hygiène publique a organisé les 29 et 30 janvier derniers, des consultations foraines à Kara et à Atakpamé. Ceci, dans le cadre de la journée mondiale de lutte contre les Maladies tropicales négligées (MTN), célébrée chaque 30 janvier.

 

L’activité, organisée avec le concours des partenaires, vise à sensibiliser davantage la population aux maladies tropicales négligées.

« Cette célébration nous offre l’opportunité d’inviter tous les acteurs publics et privés de la santé et d’autres secteurs à adhérer à la lutte contre les MTN au Togo et de prendre en charge les personnes présentant les affections de la peau », a indiqué Gnossike Piham, coordonnateur du Programme national de lutte contre les maladies tropicales négligées.

Selon les chiffres de l’OMS, les MTN menacent plus de 1,7 milliard de personnes vivant dans les communautés les plus pauvres et les plus marginalisées du monde.

Au Togo, diverses initiatives sont déployées ces dernières années pour lutter contre les MTN. En 2022, le pays a d’ailleurs été distingué par l’OMS pour avoir éradiqué quatre de ces maladies. la dracunculose, la filariose lymphatique, la trypanosomiase humaine africaine (THA), et le trachome.

 

24 janvier 2024

Togo : Le CHU Sylvanus Olympio recherche un nouveau logo


Le CHU Sylvanus Olympio, l’un des principaux établissements hospitaliers publics du Togo, envisage de se doter d’une nouvelle identité visuelle. Un concours de création de logotype a été lancé à cet effet.

 

Ouvert à tous, le concours s’adresse à toute personne physique ou morale. Le nouveau logo, qui s’inscrit dans le contexte de modernisation initié par le Centre hospitalier depuis quelques années, devra refléter auprès des usagers, « des valeurs d’intérêt général, de continuité du service, d’égalité de traitement et de neutralité à travers sa mission de soin, de formation et de recherche », a précisé le Directeur général, le médecin Lieutenant-Colonel, Agbobli Yawo Apélété.

 

Les consignes de création ainsi que les détails de soumission des propositions sont à consulter auprès des autorités administratives du CHU.

 

Pour rappel, le CHU-Sylvanus Olympio a pris sa dénomination actuelle depuis 2012, à la faveur d’un décret pris par le gouvernement.

13 janvier 2024

Togo : Création d'un conseil national de lutte contre le cancer pour mieux coordonner les actions



Au Togo, les autorités multiplient les initiatives pour offrir une protection sanitaire aux populations. En Conseil des ministres vendredi 12 janvier 2024, le gouvernement a adopté le décret portant création du conseil national de lutte contre le cancer.

 

Véritable enjeu de santé publique, le cancer est aujourd’hui la deuxième cause de mortalité enregistrée dans les hôpitaux de notre sous-région, après les maladies cardio-vasculaires.

Différentes initiatives gouvernementales sont prises dans le cadre de la lutte contre le cancer, notamment l’adoption d’un plan national de lutte contre le cancer, la création de l’institut national du cancer, l’élaboration du plan national de lutte contre le cancer du col de l’utérus et la création du registre des cancers.

Selon le gouvernement, la création du conseil national de lutte contre le cancer vient renforcer la coordination de ces différentes interventions et améliorer la mobilisation des ressources nécessaires pour la lutte contre le cancer.

Ainsi, il permet la mise en place d’un cadre institutionnel national de coordination et de gestion de la lutte contre le cancer sous ses aspects essentiels de prévention et de prise en charge.

14 décembre 2023

Togo : La POSCVI invite tout le monde à se faire vacciner


Sensibiliser et amener  l'humanité à prendre conscience du sens qu'on donne à la vaccination, c'est le but prépondérant des POSCVI. Dans un communiqué, cette corporation sous la bannière de la Société Civile invite les populations à se faire vacciner en tout temps et à tout moment quand le besoin se fait sentir.


Bon à savoir


Immunisation : est un processus par lequel une personne devient protégée contre une maladie au moyen de la vaccination. Ce terme est souvent utilisé en synonyme de vaccination.


Vaccination : est une action d’introduire un vaccin dans l’organisme pour générer une protection contre une maladie donnée.


Vaccin : est une préparation utilisée pour stimuler la réponse immunitaire de l’organisme face aux maladies. Les vaccins sont généralement administrés au moyen d’injections par aiguille, mais certains peuvent être administrés d’autres façons.


POSCVI se veut une passerelle d'accompagnement des populations à mieux cerner le bien fondé ''de se faire vacciner '' contre les maladies et les infections plurales.


Essentiel à retenir


Cette organisation dans un communiqué invite l'humanité a s'inscrire dans une démarche participative. Pour elle, la vaccination est un moyen efficace de minimiser l’impact et la propagation de certaines maladies infectieuses. Les vaccins permettent d’éviter plus de 20 maladies mortelles, telles que l’hépatite B, la grippe, le tétanos, la rougeole et la tuberculose. La vaccination est également importante pour contrôler les épidémies de maladies infectieuses telles pandémie. Elle a été identifiée par l’OMS comme un élément essentiel dans la lutte contre la résistance aux antimicrobiens.


Faites-vous vacciner, c'est aussi un acte de citoyenneté,  exhorte POSCVI.


Soulignons que POSCVI est partenaire avec les institutions de l'Etat qui coordonnent la santé au Togo ainsi que les organismes internationaux.


Cellule Communication POSCVI

12 décembre 2023

Togo/ACRA : Déjà 10 ans de parcours au service de la promotion de la santé mentale


L’Association des conseillers en relation d’Aide (ACRA) a soufflé sa dixième bougie cette année. Pour marquer l’événement, les responsables ont organisé le samedi 9 décembre 2023, une grande conférence-débat à Lomé autour du thème « contribuer à la santé mentale pour tous par la promotion de la relation d’aide. 

 

La rencontre a réuni plusieurs personnes issues de diverses couches socio-professionnelles. Deux principales communications ont été développées pour la circonstance. 

 

La première, conduite par le Pasteur HINE Edgar, a porté sur le “Non à la culture du faire avec’’. La deuxième communication, présentée par docteur Jacques TOKO, est relative à la contribution de la relation d’aide à notre confort intérieur.

 

Après, le public a eu droit à une séance de questions-réponses qui a plus éclairer la lanterne sur les bienfaits de relation d’aide Les participant, qui n'ont pas caché leur satisfaction, se sont dits très soulagé.



"En terme de bilan il faut reconnaitre que la conférence a été un grand succès, la mobilisation a été très forte, la salle était pleine. On a senti une grande qualité d’écoute des participants et on peut même noter avec satisfaction que la qualité des interventions des panélistes a enclenché des processus même de guérison chez certains participants puisque justement   le thème de la conférence parlait de guérison de nos inconforts intérieurs", a souligné Kodjovi DETCHELI, conseiller en relation d’aide et premier conseiller du conseil d’Administration d’ACRA. 

 

Et d'ajouter : "10ans de parcours, on peut retenir 10ans de formation en relation d’aide, 10ans de service et de moisson, 10 ans de guérison mais surtout une émission a la JVA qui continue de toucher les cœurs meurtris. Comme perspectives nous  donner  les moyens de poursuivre  la mission que nous nous sommes assignée c’est a dire renforcé notre visibilité, renforcé notre impact tant au niveau de l’église que de la société .mieux faire connaitre la relation d’aide afin de contribuer au développement de notre pays"

 

ACRA est une association créée depuis 2013. Elle a pour vision de promouvoir le ministère du conseiller en relation d'aide afin de contribuer à réduire la souffrance et renforcer le bien-être au plan moral, spirituel, émotionnel et psychique. Elle se met à la disposition des Eglises, associations chrétiennes au laïques pour des services de formation sur diverses thématiques, notamment la guérison intérieure, la cohésion familiale et le développement personnel dans une perspective chrétienne.

22 novembre 2023

Lutte contre le cancer du col de l’utérus : le Togo organise une campagne nationale de vaccination des jeunes filles de 9 à 14 ans du 27 novembre eu 1er décembre prochain


Le Togo s’engage à éradiquer sur son sol le cancer du col de l’utérus d’ici 2030. Dans cette optique, le pays lance le 27 novembre prochain une campagne nationale de vaccination à Cervaxis sur toute l’étendue du territoire. 


Dans le district sanitaire du grand Lomé, la mobilisation a d’ores et déjà commencé. Le lundi 20 novembre, les autorités en charge de la santé ont briefé les professionnelles des médias sur cette prochaine compagne qui a pour population cible, les jeunes filles âgées de 9 à 14  ans. L’objectif est d’arriver à au moins 95% de taux d’immunisation. 


Mme ADEWI Pidéman, cadre administratif de la santé District d’Agoè-Nyivé, exhorte les parents à faire vacciner leurs enfants (pendant que leur activité sexuelle n'a pas commencé)  pour ne pas avoir des remords plus tard. 


Après cette phase de campagne, la vaccination sera intégrée au programme de routine à partir du 4 Décembre 2023, et qui ne concernera spécifiquement que les jeunes filles de 9 ans révolus, ni plus ni moins. Les autorités rassurent que toutes les dispositions sont prises pour le bon déroulement de la campagne, dans les écoles, les centres de santé, et autres lieux publics  


La campagne de vaccination contre le cancer du col de l’utérus prend fin le 1er Décembre 2023.


04 novembre 2023

Togo-Distribution de moustiquaires imprégnés durables : l'apothéose de la campagne 2023 marquée par une caravane de sensibilisation dans le District d'Agoè-Nyivé


Depuis plusieurs années, le Togo intensifie des actions, principalement préventives pour éradiquer le paludisme sur son sol. Acteurs de la santé et populations sont mobilisés à cet effet.


Au Togo, la campagne 2023 de distribution de moustiquaires imprégnés durable (MID a pris fin vendredi 3 novembre. Dans le District préfectoral d'Agoè-Nyivé, l'apothéose de cette opération qui se déroule chaque trois ans, a été marquée par une grande caravane de sensibilisation. Le coup d'envoi a été donné en présence des autorités préfectorales, communales et traditionnelles.


Parti du carrefour de la cour d'Appel de Lomé, la caravane a eu comme point de chute le terrain du lycée d'Agoè, ceci après avoir parcouru l'itinéraire feu rouge stade Agoè-échangeurs-Terminal du sahel-Catholique Togblé-Carrefour Déemakpoé- Agoè Assiyeyé-Carrefour 2 lions-Limouzine... Au passage du convoi, des tracts ont été distribués et les populations sensibilisées sur comment utiliser les moustiquaires imprégnés pour pouvoir mieux se protéger du paludisme. L'objectif est d'arriver à zéro cas de paludisme à l'horison 2030.



"Il s'agit d'une caravane de sensibilisation programmée pour la fin de la campagne de distribution des MID. Organisée chaque trois ans, elle a pour objectif de permettre qu'on ait une grande couverture au niveau de la population afin de se protéger contre les piqures de moustiques qui sont des vecteurs de transmission du paludisme. Nous voulons amener les populations à une bonne utilisation de ces MID mis à leur disposition, aussi leur passer le message sur toutes les stratégies de lutte contre la maladie.", a expliqué Dagou Kanda, Cadre administratif des soins de santé et point focal paludisme District d'Agoè-Nyivé.



Occasion aussi de faire le bilan de la campagne 2023 dans le District d'Agoè-Nyivé. "Cette année on a eu assez de difficultés pour une seule raison. La population qui a été planifiée sur la base du recensement de 2022 a été sous-estimée. Ce qui fait que les moustiquaires n'ont pas suffit. Après des plaidoyers et avec l'appui du programme national; on a eu une dotation de moustiquaires complémentaires à trois reprises, au total 1650 ballots.  La couverture au niveau de la préfecture d'Agoè-Nyivé s'élève à 117%. Malgré cela, la demande st toujours la", a-t-il relevé.


Comme dans tout le Togo; le paludisme est la à Agoè-Nyivé sous forme endémique, il est présent de façon permanente toute l'année. Les zones inondables comme Toglé-Copé sont plus à risque.


Rendez-vous 2026 pour une nouvelle campagne de distribution des MID.


01 novembre 2023

Togo-Grippes et rhumes : le ministère de la santé prévient sur l’utilisation des médicaments à base de pseudoéphédrine


Au Togo, ces périodes voient souvent apparaitre des pathologies comme le rhume et la grippe. Les populations sont invitées à la précaution en ce qui concerne l’utilisation de certains médicaments, dans le traitement de ces maladies.


Dans un communiqué publié en fin de semaine écoulée, le ministère de la santé a déconseillé le recours aux médicaments à base de pseudoéphédrine, utilisés par voie orale, sans l’avis d’un professionnel de la santé.


















07 octobre 2023

Togo : L'Assemblée nationale crée une commission d'enquête sur la gestion des fonds Covid-19

 

Au Togo, il y a un rebondissement sur le l'affaire liée à la gestion des fonds Covid-19, période 2020. L'Assemblée nationale a lancé vendredi 6 octobre une commission d'enquête sur le sujet.


Il y a quelques mois, la publication par la cour des comptes du rapport sur la gestion des fonds Covid-19 en 2020 a suscité une tôlé générale dans l'opinion publique compte tenu des irrégularités constatées. Des personnalités concernées ont tenté d'apporté des justifications et on pensait que ce dossier était clos.


Mais, en séance plénière vendredi, conformément aux dispositions des articles 35, 36 et 46 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, l’institution parlementaire a ratifié, à l’unanimité, la liste des membres de la commission spéciale et autorisé ladite commission à désigner une mission d’information et de contrôle sur le rapport d’audit du fonds de riposte et de solidarité contre la covid-19, (FRSC) 2020 de la Cour des comptes.


La mission dispose de 45 jours pour ses travaux. Un rapport sera déposé sur le bureau de la Présidente de l’Assemblée nationale et l’acte de dépôt sera publié au Journal Officiel de la République Togolaise.

23 septembre 2023

Togo/ Protocole de prise en charge des victimes de VBG , La ministre Adjovi Lolonyo Apédoh-Anakoma s'y attelle.

 

Les questions de genre deviennent incontournables dans les politiques de développement des pays dans le monde. Au Togo, la lutte pour la réduction des violences basées sur le genre est inscrite dans dans la feuille dans les priorités liées à  la route gouvernementale. La ministre Lolonyo Apédoh-Anakoma a présidé la validation du protocole de prise en charge des victimes de VBG jeudi 21 septembre 2023 à Lomé avec la présence des acteurs impliqués dans la promotion des droits de la femme.  

La déclaration et le plan d’action de Beijing de 1995, constituent le principal instrument supra-étatique de valorisation des droits de la femme. Elle constitue une référence majeure au plan international dans l'optique du défi lié au VBG.

Nonobstant cet élan positif, la persistance du phénomène des violences basées sur le genre demeure une préoccupation majeure de nos jours. 
Face à cette situation, le ministère de l’Action sociale, de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation a élaboré un protocole de prise en charge des victimes de violences basées sur le genre au Togo.  

Au Togo, selon l’enquête démographique et de santé 2013-2014, 32% les femmes togolaises ont au moins une fois été victimes de violences physiques ou sexuelles dès l’âge de 15 ans. 
De même, les données des centres d’écoute et de prise en charge des victimes de violences basées sur le genre, indiquent qu’en 2022, deux mille huit cent dix-huit personnes, dont deux mille quatre cent huit femmes, ont été victimes de VBG.    
                                             
Par ailleurs, en milieu scolaire, une étude réalisée en avril 2022, indique que les filles sont davantage victimes de violences sexuelles, soit 8,5%, contre 2,1% de garçons. Les VBG constituent donc un réel handicap au développement harmonieux et inclusif pour toute nation moderne qui ambitionne de vivre en paix et de garantir à chaque citoyenne et citoyen une jouissance équitable des droits humains.
Dans le cadre de la lutte contre les violences en général, et dans le souci d’assurer un environnement protecteur pour les personnes vulnérables, le Gouvernement a entrepris plusieurs initiatives. Il s’agit, entre autres, du renforcement du cadre juridique à travers l’adoption du code des personnes et de la famille, du code de l’enfant, du nouveau code pénal et, tout récemment, de la loi portant protection des apprenants contre les violences à caractère sexuel.

Sur le plan institutionnel, on note la mise en place des lignes vertes « 8284 » pour les VBG, « 8255 » pour le milieu scolaire et « 1011 » pour la protection des enfants. Il s’agit également de la création des centres d’écoute pour la prise en charge des victimes de VBG, des maisons de la femme, des maisons de justice, des centres intégrés « One Stop Center », et des centres de prise en charge des enfants victimes de violences.           
                                              
Tous ces outils visent, d’une part, à renforcer la prévention du phénomène et, d’autre part, à assurer la prise en charge des victimes.
En ce qui concerne spécifiquement la prise en charge, elle comprend trois (3) types de prestations essentielles, à savoir la prise en charge médicale et psychiatrique, la prise en charge psychosociale et la prise en charge judiciaire.

Ces services sont fournis par différents acteurs, dont principalement le ministère chargé de l’action sociale, le ministère chargé de la santé, le ministère chargé de la justice et le ministère chargé de la sécurité, appuyés par les organisations de la société civile et les partenaires techniques et financiers.
Au regard de la multiplicité des acteurs et de la diversité des interventions, il s’est avéré nécessaire de disposer d’un document de référence qui permette d’assurer la cohérence, la traçabilité, la continuité et la synergie d’action requise dans le cadre des prestations fournies.

Ainsi, ledit protocole fixe le cadre méthodologique de prise en charge des victimes et permet aux différents intervenants de disposer d’un outil de référence pour l’harmonisation des démarches et pratiques dans la délivrance des prestations en faveur des victimes.

13 septembre 2023

Togo : L'hôpital Dogta Lafiè ouvre 4 nouveaux blocs opératoires


Quelques mois après son opérationnalisation, l’hôpital Dogta Lafiè étoffe un peu plus ses offres. L’établissement de référence a inauguré le lundi 11 septembre dernier, quatre nouveaux services de pointe. 


Il s’agit notamment de la cardiologie interventionnelle, du bloc de chirurgie générale, du service d’hémodialyse, et du laboratoire de prothèse dentaire. Les nouveaux services ont d’ailleurs déjà commencé à recevoir leurs premiers patients. 


Le Togo aujourd’hui avec cet hôpital et ces équipements, prend une autre dimension dans la prise en charge des maladies cardiovasculaires et représentera également un pôle d’excellence dans la sous-région”, a souligné le Prof Roland N’guetta, cardiologue international basé à Abidjan, après avoir effectué quelques examens.


Pour le président du comité médical de l’hôpital, le Prof Etienne Ayite, “Dogta Lafiè est le maillon manquant de la chaîne des infrastructures sanitaires au Togo”. L’ambition, a-t-il assuré, “est d’avoir un plateau technique de haut niveau et de dernière génération”. 


Pour l’heure, ces nouveaux services s’ajoutent à ceux déjà disponibles, à savoir l’imagerie, le laboratoire de biologie, la médecine générale avec toutes ses spécialités et la gynécologie, ainsi que les soins à domicile, lancés depuis le 1er septembre dernier.


Pour l’infrastructure hospitalière portée par la CNSS, la prochaine étape est la mise en service d’une unité de cancérologie.

07 septembre 2023

Togo : La Télé-échographie lancée pour améliorer la santé maternelle et infantile


Le ministère de la santé, de l'hygiène publique et de l'accès universel aux soins à procédé mardi 04 septembre à Lomé, au lancement du projet de télé échographie. L'initiative vise à renforcer le  potentiel de prise en charge relative à la santé maternelle et infantile.


L'interprétation des examens médicaux est un paramètre important dans la prise en charge des patients. Les autorités en charge de la santé conscientes de cette nécessité, ont lancé ainsi la télé-expertise. Ceci favorisera sans doute le suivi prénatal et sera au  profit des urgences obstétricales.


« Compte tenu des inégalités que nous avons surtout en matière de ressources humaines en radiologie et en gynéco-obstétrique, on s’est dit qu’il faut nécessairement un projet pour couvrir les zones qui n’ont pas de spécialistes. Dans un premier temps, ce projet va combler le déficit en matière de ressources humaines et dans un second temps , apporter un soulagement aux femmes. Parfois certaines femmes enceintes ne font pas d’échographie jusqu’à l’accouchement. A travers ce projet, les femmes vont bénéficier des soins de qualité dans le respect de l’équité », a indiqué Aristide Afeignidou Gnassingbé, coordonnateur national de la santé numérique.


20 professionnels de santé issus de 10 centres de santé sont répartis dans les 5 régions du Togo   de la plateforme de télé expertise « Bogou » 


Pour Dr Kokou WOTOBE, cette initiative contribue à améliorer la santé maternelle et infantile, participant ainsi aux projets prioritaires de la feuille de route gouvernementale 2020-2025 relative à la mise en place de la couverture santé universelle.


Le projet bénéficie de l’appui technique et financier de la Fondation Pierre Fabre.


4000 femmes enceintes devraient pouvoir ainsi bénéficier d’un examen échographique interprété à distance par un spécialiste au cours des 12 prochains mois.

27 août 2023

Togo/VIH Sida : L'efficacité des moyens d'action porte ses fruits



Le sida fait ravage depuis plusieurs décennies dans le monde mais en particulier en Afrique où des cas très élevés ont été enregistrés.  Ces dernières années, le mal est entrain d'être endigué dans certains pays dont le Togo. L'efficacité des stratégies de lutte contre cette maladie a contribué à  ces résultats selon le ministère de la santé.


Les pouvoirs publics ont pris l’engagement ferme de préserver la santé des habitants et toutes les pathologies menaçantes ne sont pas les bienvenues sur le territoire.


On appelle Syndrome d'immunodéficience acquise (Sida) les stades les plus avancés de l'infection au Virus de l’immunodéficience humaine (VIH). Il fait apparaître un des cancers potentiellement mortels ou infections opportunistes profitant d'un système immunitaire affaibli.


La lutte s'est traduite par des sensibilisations initiées par le gouvernement pour faire savoir aux populations, et ce depuis le bas âge, les moyens de transmission du VIH/Sida. Des campagnes de distribution de préservatifs ont été également organisées pour contenir l'aspect de la prévention.


Durant l’année 2022 écoulée, les services de prévention au Togo ont facilité le dépistage de plus de 570. 000 personnes. Il a été distribué 18 millions de préservatifs à toutes les populations ciblées par la riposte nationale.


Il faut aussi noter le traitement antirétroviral. Il empêche le VIH de se multiplier et peut faire disparaître le virus dans le sang. Ce traitement permet au système immunitaire du patient de récupérer, de vaincre les infections, éviter le développement du Sida ou d'autres effets à long terme de l'infection à VIH.


En 2022 le nombre de personnes vivant avec le VIH (PVVIH) et qui bénéficient d'antirétroviraux (ARV) s'est établi en hausse à 86 679, selon le CNLS/IST. Ce chiffre marque un taux de couverture thérapeutique de 81% avec un bon accès aux soins. 


Actuellement pour le dépistage, le taux de couverture des PVVIH est de 81%. Le pays veut le monter à 95%.

24 août 2023

Togo / Hôpital Mères-enfants de Togblékopé : La PM Victoire Tomégah-Dogbé constate l'évolution des travaux



L'un des objectifs du gouvernement togolais à l'horizon 2025 est l'effectivité de l'accès universel aux soins. Les femmes et les enfants en sont au centre de ces préoccupations. Entre autres initiatives engagées par les autorités togolaises pour contribuer à la réduction de la mortalité maternelle et néonatal, la construction de centres modernes  mère-enfant (CSME) dans chacune des régions du pays. Une visite de terrain a été effectuée par le Première ministre Victoire Tomégah-Dogbé et la Société ROK Developpement à Togblékopé mardi 22 août 2023.  


L'objectif est s'assurer de l'évolution du chantier de l'hôpital mères-enfants qui s'implante dans de cette zone.


05 nouvelles structures sanitaires, dédiées à la mère et à l’enfant devront être opérationnelles au Togo. Il s'agit d'une initiative du secteur privé et accompagnée par l’institut national d’assurance-maladie (INAM).


"Avec la visite de ce chantier en cours, Mme le Premier ministre a pu constater que les travaux avancent bien, le calendrier est respecté. Cet hôpital va recevoir les patients et au niveau de la demande, c’est réduire les frais financiers à travers l’assurance-maladie universelle. D’ici juin 2024, tous les sites seront réceptionnés", a expliqué la ministre déléguée, chargée de l’accès universel aux soins, Dr Maméssilé Aklah Agba-Assih.


"J’ai visité avec la société ROK Development, le chantier de l’hôpital mères et enfants de Togblékopé. Je salue la bonne avancée de ce projet, qui sera répliqué dans les cinq régions de notre pays, contribuant ainsi à l’accès universel aux soins au profit des populations", a indiqué la Première ministre.


L’hôpital mères-enfants rentre dans l'optique de gratuité prônée  par le Chef de l'Etat Faure Gnassingbé   concernant les soins maternels pour toutes les femmes enceintes. 


Il faut souligner que ledit hôpital sera doté de 186 lits, équipé d’IRM, de tomodensitométrie (TDM/Scanner) de différents types, de mammographie, d’échographie, de radiographie et de biologie médicale (hématologie, biochimie, parasitologie, virologie immunologie).

16 juillet 2023

Fin des mesures anti Covid-19 à l’entrée et à la sortie du Togo


Le Togo sort peu à peu de la COVID-19. Plusieurs mesures restrictives en lien avec la pandémie ont été levées ces derniers temps. 


En effet, sur la plateforme officielle voyage.gouv.tg, il est indiqué :


-Aucun document de voyage en rapport avec la COVID-19 (preuve de vaccination, résultat négatif de test PCR ou de test antigénique) n’est plus exigé à l’entrée ni à la sortie du Togo.

-Toutefois, il est recommandé aux voyageurs, au départ du Togo, de vérifier les conditions sanitaires en lien avec la COVID-19 en vigueur dans leurs pays de destination afin de s'y conformer.

-Par ailleurs, les voyageurs âgés de 12 ans et plus, sont encouragés à se faire vacciner contre la COVID-19 et à observer les mesures d’hygiène.

11 juillet 2023

Togo- Un nouveau scanner opérationnel au CHU Sylvanus Olympio


Le Centre hospitalier universitaire (CHU) Sylvanus Olympio est désormais doté d'un nouveau scanner. Le matériel flambant neuf a été mis en service  lundi 9 juillet 2023. 


L'installation de cette infrastructure hospitalier s'est faite grâce à un partenariat public-privé avec la société ANAPHA international qui a acquis le matériel. On note déjà des analyses effectuées avec succès sur quelques patients.


L’appareil mis en service se veut très rapide, très performant et qui peut faire l’exploration du crâne, du thorax, de l’abdomen, avec leurs contenus sans oublier les vaisseaux.


Selon la Direction du CHU Sylvanus Olympio, ce scanner ultra moderne de 64 barrettes  peut faire jusqu’à 128 coupes et détecter les lésions dès les premières secondes. Cette structure a été retenue suite à un appel d’offre international pour l’achat et la mise en service du scanner. Le dossier avait été suivi de près par le Lieutenant-colonel Apéléte Agbobli, le Directeur général du CHU Sylvanus Olympio.


Ce faisant, la société ANAPHA international a pour mission d’assurer la disponibilité permanente de l’offre de service. Elle va assurer la maintenance aussi bien préventive que curative de ce scanner. De même, elle aura la charge d’assurer la fourniture et la gestion des consommables nécessaires au bon fonctionnement de ce nouveau scanner.


On apprend que le CHU SO, quant à lui, se chargera de mettre à disposition le personnel médical et paramédical qualifiés pour l’utilisation de ce scanner. Le plus grand hôpital public renforce ainsi ses offres de services en imagerie médicale.


Ainsi médecins radiologues, techniciens paramédicaux, personnels de soutien et les secrétaires offriront un service de qualité et irréprochable aux patients.


Désormais, les patients admis au CHU Sylvanus Olympio ne seront plus obligés de se rendre dans les cliniques privées pour réaliser certaines analyses pointues nécessitant l’usage d’un scanner. Son acquisition s’inscrit dans le cadre d’un vaste programme de réhabilitation et de modernisation du système sanitaire.


Le CHU Sylvanus Olympio de Lomé est à ce jour le plus grand hôpital du Togo. Il assure plus de 100.000 consultations chaque année et réalise des dizaines de milliers d’interventions chirurgicales. Avec ce nouveau scanner, les consultations vont encore s’augmenter. En 2018, ce centre hospitalier employait au total 1271 personnes (médecins, chirurgiens, infirmiers, sage-femmes …).