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18 octobre 2017

Epilepsie : un complément alimentaire efficace




Un complément alimentaire, à base de glucosamine, empêcherait l'hyperexcitabilité chez les personnes souffrant d'épilepsie.

Des chercheurs de l'Université d'Alabama à Birmingham ont travaillé sur les crises d'épilepsie et sur les moyens de réduire l'excitabilité neuronale, car jusqu'à 30 % des patients épileptiques sont réfractaires aux médicaments

Une réduction de l'hyperexcitabilité rapide

Les tests ont été réalisés sur des animaux. Ils montrent que le traitement par glucosamine. Le glucosamine est un glucide déjà utilisé pour soulager l'arthrose.
Pour l'épilepsie, il s'avère que la prise de glucosamine permet d'atténuer, en seulement 10 minutes l'hyperexcitabilité cérébrale.
Ces expériences, après approfondissement, pourraient ouvrir la voie à une nouvelle cible thérapeutique destinée aux personnes souffrant d'épilepsie. 

source: santémagazine

18 juin 2017

La poudre de Baobab et ses vertus insoupçonnables

Originaire d’Afrique tropicale, le Baobab, cet arbre de la famille des bombacacées, est aussi appelé « arbre magique », « arbre pharmacien » ou « arbre de la vie ». Pouvant atteindre 20 mètres de haut et un tour de taille de 38 mètres, il en impose par sa taille imposante… mais aussi ses nombreux bienfaits ! En effet, car vous allez le voir dans cet article, la poudre de baobab possède des vertus insoupçonnables. Zoom sur celles-ci.

Le baobab, qu’est-ce que c’est ?

Le Baobab est donc un arbre originaire d’Afrique Tropicale. En Afrique, toutes les parties du baobab sont exploitées pour leurs vertus thérapeutiques et nutritionnelles : racines, feuilles, tronc, écorce, pulpe, graines. Il est par ailleurs intégré dans l’élaboration de remèdes traditionnels africains.
La pulpe du fruit  appelée « pain de singe », possède un goût acidulé proche de nos raisins secs ou du citron.
La pulpe peut être consommée en boisson rafraîchissante et énergétique en la mélangeant dans l’eau et/ou le lait concentré, mélange appelé « Bouye » au Sénégal.

Composition nutritionnelle du Baobab

1- Une source impressionnante de vitamine C

Saviez-vous que le fruit du baobab est un des fruits les plus riches en vitamine C au monde ? En effet, la pulpe de baobab est sept fois plus riche en vitamine C qu’une orange : 100 grammes de pulpe fraîche de baobab apporte 300 mg de vitamine C, contre 40 mg seulement pour la pulpe d’orange fraîche.

2- Une source intéressante de calcium

Consommées cuites ou séchées, les jeunes feuilles du baobab sont une grande source de calcium : en effet, 100 grammes de feuilles fraîches de baobab permettent de couvrir la totalité des besoins journaliers en calcium (de 400 à 2600 mg) soit deux fois plus que le lait. Le baobab en poudre est moins pourvu en calcium que ses feuilles fraîches, tout de même il apporte environ 288 mg de calcium, alors que l’orange (sa pulpe fraîche) en n’apporte pas moins de 40 mg par 100 grammes de pulpe…

3- Une source importante de fibres 

Très riche en fibres (44%), 100 grammes de pulpe de baobab compte environ 44 grammes de fibres, soit 9 fois plus que des pruneaux séchés ( 5 grammes de fibres environ par 100 grammes) !

4- Une source de protéines

Le baobab est une source de protéines : 100 grammes de pulpe de baobab contiennent 2,3 g de protéines.
Quant aux graines de baobab, elles en contiendraient jusqu’à 48% de leur composition !

Les 8 bienfaits de la poudre de Baobab

1- Réduit les risques de carences et de dénutrition

De par sa richesse en nutriments, le baobab est apprécié en Afrique pour ses capacités à prévenir les carences nutritionnelles et à lutter contre la dénutrition. En effet, puisque le baobab regorge de fibres, de vitamines C, A, B1, B2 et de minéraux essentiels comme le calcium, le potassium, le fer et le manganèse

2- Une source d’énergie et de forme

Le baobab est recommandé lors de convalescence, ainsi que lors d’activités sportives pour ses capacités de récupération rapides.
3- Une source importante d’antioxydants
Le baobab est extrêmement riche en vitamine C qui est connue pour son pouvoir antioxydant : ainsi, le baobab a le pouvoir d’empêcher les réactions néfastes provoquées par les radicaux libres en protégeant nos cellules du vieillissement et du développement de maladies en protégeant des infections.

4- Permet de lutter contre la constipation

Très riche en fibres qui se répartissent en 50% de fibres solubles et 50% de fibres insolubles, le baobab participe activement à la régulation du transit intestinal. Il lutte ainsi contre la constipation mais aussi contre la diarrhée, en apportant largement de quoi combler les besoins journaliers avec 100 grammes.

5- Réduit le « mauvais » cholestérol 

Grace à son apport en fibres conséquent, la pulpe du « pain de singe » aide à réduire le taux de cholestérol en limitant son assimilation dans l’organisme.

6- Bon pour les os

Grâce à sa richesse en calcium, mais aussi en fer, le baobab jouerait un rôle important dans la solidité et la rigidité de l’os, de l’émail dentaire. Il aurait également un rôle intéressant dans la coagulation sanguine, la contraction musculaire et participe au bon fonctionnement du système nerveux.

7- Un précieux allié contre la faim

Les graines de baobab sont riches en acides gras oléique (qui participe au maintien du bon cholestérol et qui favorise le sentiment de satiété), et linoléique (oméga 6) .

8- Un cicatrisant naturel 

Enfin, grâce à la vitamine C qui accélère la cicatrisation et aide à l’absorption du fer contenu dans les végétaux, et grâce à la Vitamine B2 qui intervient sur la réparation des tissus, le baobab possède de puissantes capacités cicatrisantes.

Petit conseil

Le baobab est un véritable super-aliment riche en nutriments et en fibres qui peut rendre de grands services surtout aux personnes âgées, dénutries ou en convalescence.
Autre avantage indéniable : le baobab est une ressource naturelle quasi-inépuisable en Afrique, son exploitation ne coûte presque rien et est gérée par des organismes conscients des enjeux environnementaux.
On peut retrouver tous les bienfaits du baobab sous différentes formes, sous forme de poudre, mais aussi :
– sous forme de boisson énergisante et vitaminée ;
– sous forme de gélules qui peuvent être rajoutées à votre smoothie, votre eau, votre thé... ou encore à une compote, un yaourt.
Le seul bémol du baobab : son prix parfois élevé 

 

02 mai 2017

Faut-il baser son alimentation sur l’index glycémique des aliments ?

Claire Hédon : Cette semaine vous allez nous expliquer ce qu’est l’index glycémique d’un aliment et surtout s’il est réellement utile pour améliorer notre alimentation ?
- Stéphane Besançon, nutritionniste et directeur de l'ONG Santé Diabète au Mali

L’index glycémique permet de mesurer l’élévation de la glycémie, c’est-à-dire du taux de sucre dans le sang, suite à l’ingestion d’un aliment. Il permet donc de juger si cet aliment entraine une élévation faible, moyenne ou forte de la glycémie quand il est mangé. L’index se mesure avec une échelle classant l’index glycémique comme :
- Faible si il est inférieur à 55 comme les fruits frais, le yaourt ou les légumineuses
- Intermédiaire entre 55 et 70 comme la carotte ou l’ananas
- Elevé s’il est supérieur à 70 comme le pain, de nombreuses céréales cuites, les céréales de petit déjeuner et de nombreux produits de boulangerie

Claire Hédon : Est-ce que cet indice est vraiment utile pour améliorer son alimentation ?

Je dirai oui et non. En effet, d’un côté il y a le concept fondamental qui veut que des aliments à faible index glycémique réduisent l’élévation de la glycémie et donc le besoin en insuline lié à cette alimentation. De nombreuses études menées sur des diététiques très contrôlées avec des aliments à index glycémique bas ont montré une réduction du risque de diabète et de maladies cardiovasculaires.
D’un autre côté, il y a les cliniciens, qu’ils soient médecins ou nutritionnistes, qui ont démontré, depuis des années à travers de nombreuses études, que dans la vraie vie, avec une nourriture qui n’est pas contrôlée, l’index glycémique d’un aliment varie très fortement ce qui empêche souvent de faire un lien évident entre index glycémique et santé.

- Claire Hédon : Comment peut-on expliquer cette complexité ou un même aliment peut avoir différents index glycémiques ? 

- Stéphane Besançon : Tout simplement Claire car un aliment peut être mangé sous différentes formes et que la manière dont il est transformé influe sur son index glycémique. Mais aussi car un aliment est très rarement mangé seul il est mangé avec le reste des aliments du repas pour composer ce que l’on appelle le bol alimentaire. Hors si ce bol alimentaire contient par exemple beaucoup de fibres ça va retarder la vidange de l’estomac et abaisser l’index glycémique de l’aliment car les sucres vont être absorbés plus lentement. Je vais illustrer ceci avec des travaux que l’on a mené sur des aliments consommés en Afrique de l’ouest.

 Si l’on consomme du mil en couscous seul sans sauce et sans autre aliment on arrive à un IG de 55 maintenant si on le consomme en pâte, appelé Tô au Mali par exemple, l’Index glycémique monte à 70. Si l’on consomme du couscous de mil avec de la sauce feuille verte on a une réponse glycémique 40% plus faible que si on consomme la même quantité de céréale avec la même quantité de sauce en remplaçant juste la sauce gombo par la sauce arachide.

Claire Hédon : Finalement, Stéphane, que recommandez-vous à nos auditeurs et auditrices qui programment leur diététique afin de maintenir une alimentation à index glycémique faible ?

Personnellement je recommande plutôt à nos auditeurs de mettre le maximum d’efforts pour adopter une alimentation équilibrée et diversifiée plutôt que tenter d’adopter une alimentation à faible index glycémique très compliquée à mettre en œuvre. En effet, pour moi l’index glycémique présente 3 inconvénients :
- Il se base sur une quantité d’aliments rarement consommée (par exemple pour calculer l’index glycémique de la carotte il faut manger 50g de glucides issus de la carotte soit 500g de carottes)
- Il ne tient pas compte de la proportion de glucides de l’aliment (la carotte à un IG élevé donc il faudrait éviter sa consommation hors les glucides ne représentent que 10% du poids de la carotte)
- Enfin il ne tient pas compte de la qualité globale de l’alimentation en effet des aliments à index glycémiques faibles peuvent être riches en graisses

Source Priorité santé RFI

04 décembre 2016

Bon de consommer la patate douce

La patate douce a d’énormes potentialités thérapeutiques qu’il convient de connaitre.

    Cancer. Les résultats d’une étude épidémiologique indiquent que les hommes qui ont une alimentation typiquement « sud-américaine », c’est-à-dire composée de patates douces, de haricots secs, d’okras (ou gombos) et de riz, risqueraient moins d’être atteints du cancer de la prostate11.

    Une étude réalisée en Inde a indiqué que la consommation de légumes crucifères ainsi que de patate douce était associée à un risque moindre de cancer de la vésicule biliaire12.

    Au Japon, des chercheurs ont constaté qu’une diminution significative du risque de cancer du sein chez les femmes pré ménopausées était en corrélation avec l’augmentation de la consommation de plusieurs légumes, dont les pommes de terre et les patates douces13.

    Chez les Japonais, les aliments de type racine contenant beaucoup d’amidon, tels que la patate douce, les pommes de terre et le taro, seraient associés à un plus faible risque de cancer du rein25. Quant aux feuilles de patates douces, elles pourraient offrir une protection contre le cancer du poumon26.

    Les anthocyanines extraites de la patate douce pourpre permettraient de diminuer l’incidence du cancer colorectal lorsqu’elles sont ajoutées à la diète chez l’animal14. In vitro, la patate douce15 ou ses feuilles27 se sont avérées efficaces pour empêcher la production de mutations génétiques (la mutation d’un gène peut mener dans certains cas au développement de cancers) et la croissance des cellules cancéreuses. Toutefois, d’autres études devront être effectuées pour savoir si on peut appliquer ces résultats expérimentaux à la consommation ordinaire de patates douces.

    Maladies cardiovasculaires. La patate douce, grâce aux composés phénoliques et aux anthocyanines qu’elle contient, pourrait prévenir et diminuer l’oxydation du « mauvais » cholestérol (LDL), un facteur de risque des maladies cardiovasculaires2,20. Les anthocyanines retrouvées dans la patate douce pourpre diminueraient aussi la progression de l’athérosclérose29.

    Les feuilles de patate douce pourraient également exercer un effet protecteur sur la paroi interne des vaisseaux sanguins. Les résultats d’une étude in vitro démontrent que les extraits de feuilles entraînent une relaxation des vaisseaux sanguins, particulièrement ceux de l’aorte21. Davantage d’études sont toutefois nécessaires avant de conclure à un effet cardio protecteur chez l’humain.

    Fonction hépatique. Une étude a démontré que la consommation d’une boisson faite de patates douces pourpres améliorait la fonction du foie chez des hommes à risque de souffrir d’une hépatite et diminuait les taux d’enzymes hépatiques (celles-ci étaient des indicateurs de lésions ou de maladies hépatiques)30. Quelques études chez des animaux ont indiqué que des extraits d’anthocyanines provenant de la patate douce pourpre avaient un effet protecteur pour le foie32,33, par exemple en le protégeant contre les dommages causés par de fortes doses d’acétaminophène (ex. Tylénol©)31.

    Diabète. Selon 3 études, un extrait d’un type de patate douce à pelure blanche (cultivée surtout en Amérique du Sud et au Japon) pourrait diminuer la résistance à l’insuline et donc améliorer le contrôle de la glycémie, autant chez les animaux16 que chez les personnes souffrant de diabète de type 217,28. Il est toutefois encore trop tôt pour conclure à un effet antidiabétique des patates douces, d’autant plus qu’elles contiennent une quantité non négligeable de glucides, un nutriment que les diabétiques doivent contrôler dans leur alimentation.

    Système immunitaire. Il a été démontré in vitro que l’ingrédient « antidiabétique » de la patate douce à pelure blanche stimulait la réponse immunitaire23. De plus, un polysaccharide extrait de la patate douce exercerait des effets bénéfiques sur le système immunitaire de l’animal, entre autres en augmentant la prolifération des lymphocytes et la fonction phagocytaire, deux systèmes de défense de l’organisme22. Les mécanismes jouant un rôle dans la réponse immunitaire étant complexes, d’autres recherches seront nécessaires afin de mieux documenter ces effets.

    Troubles cognitifs. Certains pigments contenus dans la patate douce pourpre ralentiraient la détérioration de la fonction cognitive34 et renverseraient certains troubles de la mémoire35 chez les souris. D’autres études seront nécessaires afin de confirmer ces résultats chez les humains.

Citronnelle : Bienfaits pour la santé


La citronnelle, encore appelée verveine des Indes, est une plante tropicale de la famille des graminées dont l'odeur rappelle celle du citron. Elle est très employée dans la cuisine asiatiques, mais ont la connaît surtout pour ses vertus anti-moustiques. Ce n'est pourtant pas la seule qualité de cette plante médicinale dont les feuilles sont traditionnellement utilisées dans d'autres indications.

Propriétés

La citronnelle aurait des propriétés sédatives, antispasmodiques, hypoglycémiantes et anti-parasitaires. Elle aurait également une action anti-inflammatoire, anti-hémostatique et anti-bactérienne.

Usage interne

On utilise généralement ses feuilles en infusion pour apaiser les personnes anxieuses, stressées ou qui dorment mal, mais aussi pour calmer les troubles digestifs, combattre la grippe. Cette infusion faisant aussi diminuer la concentration de sucre sanguin (vertu hypoglycémiante), elle a également un intérêt dans le traitement du diabète.

Usage externe

Appliquée sous forme de cataplasme, la citronnelle atténuerait les lumbagos et les douleurs de rhumatismes. Quant à son huile essentielle, elle peut être utilisé sur le peau et les vêtements comme répulsif à insectes. C'est aussi un très bon antiseptique en cas d'irritation cutanée.


03 décembre 2016

Le Kinkéliba et ses immenses vertus

Le kinkéliba est une plante utilisée en médecine traditionnelle pour ses propriétés cholagogues et diurétiques. Originaire d'Afrique de l'Ouest, elle s'utilise en infusion contre la constipation, pour stimuler la fonction biliaire et favoriser l'excrétion biliaire. Elle est également efficace comme anti-inflammatoire et antibactérien et dans la protection des cellules hépatiques.
Formes et préparations : infusions, feuilles séchées

Propriétés médicinales du kinkéliba

Utilisation interne

Traitement de la constipation : stimulation de la fonction digestive et de l'appétit.
Traitement des calculs biliaires : action stimulante sur la fonction biliaire.
Anti-inflammatoire et antibactérien : apaise les personnes souffrant de diarrhées infectieuses.
Troubles urinaires : favorise l'excrétion urinaire.
Complément des régimes amaigrissants.

Utilisation externe

Accélération de la cicatrisation lors d'applications de feuilles fraîches ou de l'écorce interne de la racine.
Indications thérapeutiques usuelles
Troubles digestifs, telle la constipation. Le kinkéliba stimule la contraction des muscles intestinaux, favorisant ainsi le processus digestif. C'est également un antipaludéen reconnu dans les régions d'Afrique occidentale.

Autres indications thérapeutiques démontrées

Action anti-inflammatoire et antimicrobienne sur certains germes. Effet cholagogue et diurétique. Stimulation du foie et de la bile.