Les températures élevées enregistrées à Lomé la capitale et ailleurs dans le pays sont un casse-tête pour les togolais. Vient s’ajouter à cette péripétie le délestage régulier du courant électrique qui cause d’énormes dégâts matériels et un manque à gagner pour les opérateurs économiques. Cette situation met à rude épreuve le nerf des populations. Comme si cela ne suffisait pas, il y a aussi des coupures dans la fourniture d’eau potable.
Ces désagréments surviennent au moment où le Togo entre en plein pied dans le processus électoral dans le cadre des législatives et régionale .2025aussi pointe déjà son nez avec l’élection présidentielle. Les Togolais s’en remettent au chef de l’Etat et à son gouvernement pour sortir de cette crise.
La CEET sort de son silence et s'explique
La colère montait dans la population face au manque d’explications. Après plusieurs jours de silence, la CEET a fini par publié un communiqué ce vendredi 16 février 2024.
Elle fournit enfin des éclaircissements sur les origines de ces délestages répétés qui paralysent le pays. Dans son communiqué, la CEET invoque des travaux de maintenance d’envergure débutés le 22 janvier au Ghana et au Nigeria.
Ces opérations concernent des infrastructures de production d’électricité et de gaz naturel qui alimentent aussi le Togo. Initialement prévus pour s’achever le 8 février, ces travaux accusent malheureusement un retard. Résultat, l’approvisionnement énergétique du Togo s’en trouve perturbé, d’où les coupures observées dans de nombreux quartiers et localités.
La CEET présente ses excuses pour le désagrément occasionné et promet que ses équipes techniques, ainsi que celles de la Communauté Électrique du Bénin (CEB) et des producteurs privés, sont mobilisées.
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