« Ce sera une démonstration claire de notre unité, de notre force et de notre détermination à nous protéger les uns les autres », a déclaré le commandant suprême des forces alliées en Europe (Saceur), le général américain Christopher Cavoli.
Ce exercice, qui à lieu à l'approche des deux ans du début de l'invasion (opération militaire spéciale) russe en Ukraine, impliquera quelque 90 000 soldats de
l'Alliance. Selon plusieurs analystes, le régime Kiev est entrain de perdre la guerre et rien ne prouve que l'OTAN va accepter cette défaite.
"Kiev vaincu cet été faute de soutien", le début du scénario
Pour parvenir à un tel résultat, les têtes pensantes de l’armée allemande misent sur un nouvel ordre de mobilisation dès février en Russie, permettant à l’armée de Vladimir Poutine de recruter 200.000 hommes supplémentaires. Des ressources humaines qui, face à une défaillance du soutien matériel de l’Otan à l’Ukraine, permettraient aux Russes de lancer une offensive victorieuse et décisive dès le retour des beaux jours.
Kiev vaincu, le Kremlin développerait à l’été 2024 des opérations de déstabilisation des pays baltes avec des cyberattaques et l’agitation violentes des minorités ethniques russes qui y vivent. Sous le prétexte de « protéger » ces minorités, exactement comme elle l’a fait au début de la guerre en Ukraine, la Russie mènerait alors dans la foulée un exercice militaire d’ampleur, massant 50.000 hommes dans l’ouest du pays, puis en Biélorussie.
De là, le Kremlin en profiterait pour stationner une large force dans l’enclave de Kaliningrad, un territoire russe pris entre la Pologne, la Lituanie et la mer Baltique. C’est de ce reliquat du démantèlement de l’Union soviétique que viendrait l’étincelle qui mettrait le feu à la poudrière européenne.
A l’hiver 2024, la Russie profiterait du moment de flottement politique provoqué par l’élection présidentielle américaine pour déclencher des escarmouches sur le corridor de Suwałki, bande de terre à la frontière entre la Pologne et la Lituanie - deux pays membres de l’Union européenne et de l’Otan - afin de lier l’enclave de Kaliningrad à la Biélorussie.
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