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03 juillet 2019

De la nécessité de mettre fin à l'utilisation des sacs en plastique

Devenus incontournables depuis un certain temps dans le quotidien des humains, les sacs et sachets plastiques constituent aujourd'hui un souci majeur pour l'environnement. C'est des milliers de tonnes qui sont rejetés chaque année dans la nature, provoquant ainsi  la pollution de la planète. Face à ce danger, on note un début de prise de conscience dans certains pays, allant même à l'interdiction pure et simple de l'usage de ces sacs en plastiques. Le Togo n'échappe pas à cette triste réalité.

En ce jour du 03 juillet 2019 où la communauté internationale commémore la Journée mondiale sans sacs plastiques, la guerre contre ces emballages est plus que jamais nécessaire. Il ne s’agit plus aujourd’hui de réduire la consommation de sacs de plastique, mais bien de la stopper complètement. Des mesures ont été prises dans certains pays pour réduire leur utilisation. D’autres provinces, États ou villes dans le monde ont plus récemment décidé de bannir complètement les sacs de plastique, comme c'est le cas de la Californie, du Bénin... , ceci sous la pression des organisations de la société civile.

Depuis 2011, le parlement du Togo a voté une loi qui interdit l’utilisation des sachets plastiques non biodégradables sur toute l’étendue du territoire. Malheureusement, force est de constater que ces sacs plastiques continuent de faire la pluie et le beau temps. Tout récemment, l'Université de Lomé a pris des mesures pour interdire leur utilisation sur le campus.

La décomposition d’un sac plastique prend environ 400 ans pourtant sa production et son utilisation continuent d’augmenter. Plus de 500 milliards de sacs plastiques sont distribués chaque année dans le monde soit près de 16 000 sacs plastiques chaque seconde. Seuls 5% du plastique utilisé au niveau mondial sont recyclés. 

02 juillet 2019

Le Togo ne désarme pas face au réchauffement climatique

« Construisons l’avenir ensemble », c'est le thème autour duquel est célébrée ce mardi 2 juillet 2019 la 25ème journée mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse édition 2019 au Togo. Elle a été l’œuvre concertée entre d'une part le ministère de l’environnement, du développement durable et de la protection de la nature et d'autre part l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO).

Cette célébration coïncide avec la publication d'un rapport de l'Organisation internationale du travail (OIT) sur les conséquence économique du réchauffement climatique auquel fait face actuellement la planète terre, l'une des cause de ce changement étant le phénomène de la désertification, elle même étant le résultat de la déforestation.   

Selon les estimations de l'OIT, le réchauffement climatique a des impacts négatifs sur la productivité devant conduire à des pertes équivalant à 80 millions d’emplois à temps plein en 2030 et à des pertes économiques de 2.400 milliards de dollars. 

Il faut souligner que la célébration a été couplée du lancement officiel du Projet TCP/TOG/3704 « Appui à l’élaboration du Programme national de gestion durable des produits forestiers non ligneux et à la mise en œuvre des actions prioritaires au Togo ».  Le but viser est d’informer le plus largement possible les parties prenantes pour susciter leur implication dans le processus de lutte contre la désertification au Togo.

« Ce thème nous interpelle tous sur la nécessité d’œuvrer ensemble pour des actions significatives en faveur de la protection des ressources naturelles en général et l’atteinte de la neutralité en matière de dégradation des terres en particulier. Si rien n’est fait pour limiter ce phénomène, les conséquences qui se profilent à l’horizon s’annoncent graves » a déclaré le Docteur Paul KOUDADZE, Directeur de cabinet du ministère de l’environnement, à l’ouverture des travaux.

Pour la mise en œuvre efficace du Projet TCP/TOG/3704 « Appui à l’élaboration du Programme national de gestion durable des produits forestiers non ligneux et à la mise en œuvre des actions prioritaires au Togo », la FAO a fait don d'un important lot de matériel didactique et un véhicule tout terrain (en image) au ministère de l’environnement, du développement durable et de la protection de la nature. Le don a été remis en présence M. OYETOUNDE Djiwa, Chargé de Programmes FAO-Togo, et GNAMA Wiyao, coordonnateur dudit projet.

28 juin 2019

La prison, le lieu idéal pour les consommateurs de la drogue ?

Face aux insuffisances que connait la guerre répressive systématique dans la lutte contre la possession et la consommation de la drogue, il urge d'expérimenter un nouveau concept axé sur la prise en compte de la dimension "droits de l'homme". Il s’agit de l’approche dite " participative", dont le principe est de trouver au phénomène de la drogue, une solution efficace qui allie à la fois les volets médical et social à la répression.

Encore appelée " approche communautaire ", le concept participatif ne vient pas botter en touche la méthode répressive parce qu'il y a toujours des individus mal intentionnés (les trafiquants) qui cherchent à rendre disponible les substances qui font objet d'abus et de consommation. Pour autant que cette dernière reste en vigueur, la nouvelle approche met beaucoup plus l'accent sur la prévention pour qu'il n'y ait plus de délinquants à envoyer systématiquement en prison.

La communauté mondiale a célébré le 26 juin passé la journée internationale contre l'abus et le trafic illicite de la drogue autour du thème " La justice pour la santé et la santé pour la justice ". Ce thème se justifie par le fait que les personnes souffrant de l’addition à la drogue et aux substances psychoactives sont souvent marginalisées et stigmatisées dans leurs communautés. Le comble est qu'elles n'ont pas accès aux traitements, d'où les limites qu'a montré la lutte répressive à outrance.

" Cette approche répressive a fonctionné jusqu'à un temps, certes elle a produit des résultats, mais n'a pas permis d’enrayer le problème de la drogue. A la fois le trafic des drogues augmente, leur consommation augmente également. Ce qui signifie que cette stratégie a ses limites.  ",  a relevé Fabrice Kodjo EBEH, Directeur exécutif de l'Alliance nationale des consommateurs et de l'environnement, au cours d'un point de presse  portant sur la divulgation de la loi type sur les drogues pour l'Afrique de l'ouest, loi que la CEDEAO n'a pas voté compte tenu de certaines dispositions à revoir.

" ... Les gens qui souffrent de l'addition aux drogues ont besoin de nous. On ne doit pas juste les envoyer en prison pour faire 15 ou 20 ans, parce qu’on a remarqué et les études le confirment à 73 %, qu'à leur sortie ils retombent dans des crimes encore plus grave lorsqu’ils ne sont pas pris en charge... ", a-t-il ajouté.

Le changement de paradigme dans la lutte contre le phénomène de la drogue dans les pays africains va consister à une collaboration entre les institutions pénales, les structures de la santé, les services sociaux et les communautés à la base. 

" C'est une approche que les pays tels que les États-Unis ont utilisé et ça donné des résultats probants. Oui au traitement de l'addition aux drogues, oui à la prévention, moins d'incarcération et moins de stigmatisation ", a indiqué de sa part Mawéna BOHM, Secrétaire national-adjoint de la coalition nationale anti drogue.

25 juin 2019

Togo : Les académies solaires ont ouvert leurs portes

Sélectionné pour la mise en œuvre du projet " les académies solaires ", KYA Energy Group a démarré ce lundi 24 juin 2019 la formation de 450 apprenants, soit 90 par centre dans les cinq régions du Togo. Il s'agit de la toute première vague.

Le projet " les académies solaires " vise à former un total de 3000 techniciens qualifiés pour l’installation et la maintenance des systèmes d’électrification à énergie solaire au Togo. Il est une composante de l’initiative présidentielle CIZO pilotée par l'Agence Togolaise d'Électrification Rurale et des Énergies Renouvelables (AT2ER). L'autre aspect des académies solaires est d'amener les jeunes vers les emplois verts.

Pour rappel, 50 formateurs sont choisis pour outiller convenablement ces futurs professionnels en matière d'énergie solaire.

16 avril 2019

Togo : " Egbé Nana" pour promouvoir le leadership féminin

Edi Afi KPOGAN, Experte genre au Pro-CEMA.


" Egbé Nana", c'est la toute nouvelle initiative qui consiste à mettre en lumière les femmes qui animent et aiment s'engager dans la vie socio-politique et économique togolaise, les femmes leaders comme on les appelle communément afin de susciter des vocations chez les plus jeunes, . Elle a été lancée ce mardi 16 avril à Lomé par le Programme de consolidation de l'Etat et du monde associatif (Pro-CEMA).

A terme, le projet vise à assurer la relève en renforçant la participation des jeunes filles dans la vie publique et politique locale. Pour se faire, il sera question de composer une galerie de portraits retraçant le parcours de ces femmes leaders au Togo (52 identifiées et sélectionnées sur toute l'étendue du territoire), portraits qui seront diffuser de la manière suivant :
  • Emission radio en épisodes de 26 minutes 
  • Une série de courts métrages d'une durée de 13 minutes par épisode sur télévision
  • Un long métrage de 52 minutes
  • Publication d'articles dans la presse publique et privée
  • Animation de portail internet et des pages sociales.
" Egbé Nana est l'une des activité initiée par Pro-CEMA  pour promouvoir les femmes et les jeunes filles en ce qui concerne la gestion des activités publiques et politiques du pays. Cette galerie du portrait des femmes, vu le profil de celles qui sont choisies, portera des fruits. C'est des femmes qui émergent et qui sont visibles au niveau de chaque région du Togo. Leur parcours fera un clic au niveau de la gente féminine " a indiqué  Edi Afi KPOGAN, Experte genre au Pro-CEMA.

Il faut noter que " Egbé Nana" a reçu l'appui financier de la délégation de l'Union Européenne au Togo.

27 mars 2019

La ville durable en Afrique plus que jamais d'actualité


La 7ème session régionale de l’Initiative Francophone pour la promotion des villes durables en Afrique, organisée par l’Ecole africaine des métiers de l’architecture et de l’urbanisme (EAMAU), réunit depuis mardi et ce jusqu’au 05 avril prochain, une vingtaine de décideurs et professionnels du secteur de l’aménagement urbain, de la construction, et du bâtiment venus de plusieurs pays d’Afrique Francophone. Au cœur des échanges les enjeux et défis de la protection de l’environnement.

Si nos villes abritent globalement 50% de la population mondiale, la conséquence est qu’elles consomment pour les besoins de modalité et de confort dans les bâtiments, 2/3 de l’énergie mondiale et conduit aux émissions des gaz à effet de serre; Elles sont les lieux de plusieurs systèmes interdépendants où les réseaux , voiries et équipement s’entremêlent et se heurtent aux problématiques de développement ainsi que celles liées à la satisfaction des besoins essentiels courants liés à l’accès à l’eau, à l’énergie, au transport, à l’assainissement, à la santé, à l’ éducation à l’emploi, bref au bien-être ; Ceci étant la question de la transition énergétique se pose avec acuité si l’on veut parvenir aux villes durables.

Selon le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche Koffi AKPAGANA, vice-président du Conseil d’Administration de l'EAMAU : « le principal enjeu est de développer chez les décideurs et les professionnels du secteur de l’aménagement urbain, de la construction et du bâtiment concernés par ces thématiques, une bonne maîtrise des défis à relever, ainsi que des stratégies et actions à mettre en œuvre pour un développement durable».

Il faut noter que chaque participant a été sélectionné  sur appel à candidature au regard de la pertinence des projets soumis. L’initiative a donc reçu l’appui de l’Organisation Internationale de la Francophonie à travers l’institut de la francophonie  pour le développement durable(IFDD), grâce à un accord de partenariat signé en 2012 avec l’EAMAU.

18 juin 2018

Togo - Campagne d'évangélisation : Le Groupe musical Heaven Sound à la conquête des âmes


« Allez, faites de toutes les nations des disciples …. Jusqu’à la fin du monde » (Matthieu 28 :19). Le Groupe musical Heaven Sound a fait sienne cette recommandation de Jésus Christ à ces disciples avant sa montée au ciel. Raison pour laquelle ses membres ont pris leur bâton de pèlerin en allant à la rencontre des âmes perdues. Cette initiative, devenue effective il y’a plusieurs mois de cela, est appelée à se perpétuer.

Le vendredi 15 juin dernier, c’est à l’unisson que instrumentistes, leaders et chœurs tous membres du groupe de la musique gospel Heaven Sound,  se sont convergés vers le quartier Logopé et ses environs pour apporter l’Evangile de Christ à la population de cette localité de la banlieue nord de Lomé. Même la pluie de la journée, et plus tard les quelques caprices du générateur électrique n’ont pu perturber la détermination de ces jeunes gens, épris de cette Grande Commission.

Tout a commencé peu avant  18 heures GMT avec des cantiques d’adoration et de louange exécutées par les musiciens du Groupe, dans une ambiance bonne-en-forme. Au même moment, d’autres membres du groupe se sont détachés et pris d’assaut les artères de cette  localité. Des lots de nouveau testament à la main, ils sont parvenus à  rassembler des dizaines de personnes autour d’eux dont une vingtaine a volontairement accepté de donner sa vie à Christ.

Pour la Promotrice de Heaven Sound Mme Clarisse AMETANA, artiste de la musique gospel, cette énième sortie mensuelle de son groupe montre à bien des égards que l’Evangélisation et la musique sont des alliés de longue date. « Ce ministère d’Evangélisation et de moisson d’âmes est un investissement à long terme ».

La prochaine sortie de Heaven Sound est prévue pour le mois prochain. Le groupe s’active également pour la sortie de son nouveau single les semaines à venir.

08 novembre 2017

RESTER MAITRE DE VOUS-MEME FACE AUX CRITIQUES ET AVANCER SEULEMENT VERS VOS OBJECTIFS

« Les gens n’ont rien à voir avec vous, ils ont tout à avoir avec eux-mêmes. Ne prenez rien de manière personnelle. »

Dans notre travail d’accompagnement personnalisé des cadres et Managers, le défi de gérer les critiques revient souvent. En essuyez-vous aussi dans votre entreprise, de la part de vos collègues, collaborateurs, en amitié, en famille ou parce que vous êtes une personnalité publique etc. ? Comment les prenez-vous ? Comment devriez-vous les prendre ? Que risquez-vous si vous vous laissez encore et encore entrainé par ce que vous ressentez et que vous réagissez selon votre émotion ou bon sens en laissant de côté les principes de la maitrise émotionnelle qui mènent au succès ?


Pour arrêter de vous sentir blessé par les critiques

Vous sentez-vous blessé, offensé quand les gens de votre environnement professionnel ou familial, de proche ou de loin font des réflexions, des remarques à propos de quelque chose qui vous concerne ?
La plupart du temps, les gens ont le sentiment que les  reproches des autres les diminuent. Ils se sentent atteints dans leur égo, dans leur amour propre. C’est pourquoi vous les verrez vouloir répondre, riposter pour laver leur honneur, ou tout faire pour donner leur point de vue, remettre les choses en ordre parce qu’ils ont le sentiment que s’ils ne font rien leur image sera entachée. Ils restent bloqués sur ce que cet affront (ils le prennent comme cela) leur causera dans l’estime que les autres leur donnent. Ils sont torturés. 

La personne qui a parlé ou fait la remarque les a ramenés sur son terrain, sur son ring ; et celui qui se sent offensé est tellement en colère. Une belle perte de temps et d’énergie ! Mais si vous tentez de lui faire comprendre qu’elle perd son temps inutilement, elle dira : « Mais vous ne savez pas ce que je ressens ! Vous ne comprenez pas !  Mais, dit donc, pour qui il se prend ? De quel droit ? » Ainsi de suite. 

Elle fera tout pour se laver l’image qu’elle croit salie.
Vous connaissez bien des tabloïds anglais et américains qui chaque jour sortent des informations vraies, à moitié vraies, ou cousues de toutes pièces sur les artistes, les personnalités publiques etc. Mais avez-vous remarqué que ce n’est pas toujours que les concernés ou leur cellules communication réagissent ! Pourquoi ? Parce que bien souvent, il ne faut pas accorder de l’importance à certains ragots ! 

Pour ne pas monter sur le ring où il ne faut pas et commettre plus d’erreurs à cause de votre frustration
Il y a un bel exemple d’une artiste quoi a ruiné sa carrière parce qu’elle a passé son temps à réagir à ce que ses détracteurs, qui étaient commandités par des concurrents, répandaient dans les médias. Elle a fait l’erreur de renter sur ce ring et de rentrer dans le jeu. Mais dans ce jeu où certains sont experts, elle autre n’était pas experte. Son expertise, c’est chanter. Elle a perdu cela de vue et s’est embourbé. Finalement, elle a donné l’impression que ce qui était dit d’elle était vrai. 

Certes ceux qui rapporteront des critiques vraies ou fausses sur vous, ne savent pas ce que vous vivez, ce que vous faites, pourquoi les choses sont ainsi dans votre vie. Mais si seulement vous vous rappeliez les exemples de la vie des leaders, vous saurez que vous avez plus à faire de vous concentrer sur votre travail que de récupérer ces choses et de vous détourner de vos vrais objectifs.
C’est vrai aussi que celui qui racontera sur vous des rumeurs ou des mensonges exprès ou qui émettra des critiques acerbes, ne le fait pas pour que les gens y croient forcément ; c’est juste pour créer une sorte de début de doute, de confusion dans l’esprit des gens. Et c’est souvent cela que vous tenterez de corriger. Mais savez-vous qu’à vouloir rattraper ce genre de choses balancées par les gens mal intentionnés ou de bonne foi, vous participez en fait à les alimenter ? 

Vous les savez bien. Alors que ce soit dans votre vie privée, professionnelle, en tant que cadre, manager, parent, en famille, en amitié etc., de grâce, ne laissez pas ce qui est colporté contre vous vous détourner ce qui est important à faire.
Nous partagerons dans la suite de cet article, comment tirer bénéfice des critiques vraies ou fausses. Nous monterons que les gens en fait à travers leurs reproches ou critiques révèlent qui ils sont et vous verrez donc que le fond du problème, ce n’est pas vous, mais bien eux. Alors, si vous voulez élever votre leadership, vous saurez quoi faire.  

Très belle journée à vous dans l’orientation Excellence durable dans votre vie !
Akpédjé Yao JOHNSON
Consultant Leadership transformationnel & Education Développement
Auteur
« Mettre les outils de Leadership transformationnel & Développement personnel au service de l’Éducation au Développement et de l'Excellence en entreprise / organisation »
Linkedin Augustin Yao JOHNSON
Skype : Augustin Yao JOHNSON
Sms et Whatsapp : 00228 93 63 14 58