L'Otan a annoncé ce jeudi le lancement la semaine prochaine d'un vaste
exercice militaire, le plus important « depuis des décennies », qui
s'étalera sur plusieurs mois.
« Ce sera une démonstration claire de notre unité, de notre
force et de notre détermination à nous protéger les uns les autres », a
déclaré le commandant suprême des forces alliées en Europe (Saceur), le
général américain Christopher Cavoli.
Ce exercice, qui à lieu à l'approche des deux ans du début de l'invasion (opération militaire spéciale) russe en Ukraine, impliquera quelque 90 000 soldats de
l'Alliance. Selon plusieurs analystes, le régime Kiev est entrain de perdre la guerre et rien ne prouve que l'OTAN va accepter cette défaite.
Il y a quelques jours, le journal allemand Bild a révélé une note confidentielle de l’armée allemande, qui
livre le scénario d’une Troisième Guerre mondiale dès l’été 2025.
Celle-ci, baptisée « Alliance défense 2025 », envisage un conflit
généralisé en Europe entre les membres de l’Otan, d’un côté, et la Russie et ses alliés de l’autre.
"Kiev vaincu cet été faute de soutien", le début du scénario
Pour
parvenir à un tel résultat, les têtes pensantes de l’armée allemande
misent sur un nouvel ordre de mobilisation dès février en Russie,
permettant à l’armée de Vladimir Poutine de recruter 200.000 hommes
supplémentaires. Des ressources humaines qui, face à une défaillance du soutien matériel de l’Otan à l’Ukraine, permettraient aux Russes de lancer une offensive victorieuse et décisive dès le retour des beaux jours.
Kiev
vaincu, le Kremlin développerait à l’été 2024 des opérations de
déstabilisation des pays baltes avec des cyberattaques et l’agitation
violentes des minorités ethniques russes qui y vivent. Sous le prétexte
de « protéger » ces minorités, exactement comme elle l’a fait au début
de la guerre en Ukraine,
la Russie mènerait alors dans la foulée un exercice militaire
d’ampleur, massant 50.000 hommes dans l’ouest du pays, puis en
Biélorussie.
De là, le Kremlin en profiterait pour stationner une large force dans l’enclave de Kaliningrad, un territoire russe
pris entre la Pologne, la Lituanie et la mer Baltique. C’est de ce
reliquat du démantèlement de l’Union soviétique que viendrait
l’étincelle qui mettrait le feu à la poudrière européenne.
A
l’hiver 2024, la Russie profiterait du moment de flottement politique
provoqué par l’élection présidentielle américaine pour déclencher des
escarmouches sur le corridor de Suwałki, bande de terre à la frontière
entre la Pologne et la Lituanie - deux pays membres de l’Union européenne et de l’Otan - afin de lier l’enclave de Kaliningrad à la Biélorussie.
En réponse, l’Otan déploierait 300.000 militaires sur son flanc est.
Voilà comment plusieurs centaines de milliers de soldats et deux armées
aux capacités les plus destructrices du monde se retrouveraient face à
face. Le conflit dégénérerait ensuite en début d’année 2025, à l’issue
d’un Conseil de sécurité de l’ONU lors duquel le Kremlin accuserait l’Occident de comploter contre le régime de Poutine, ralliant la Biélorussie.
Au mois de mars 2025, des affrontements ouverts éclateraient entre les
deux armées dans les pays baltes, avant que la guerre ne se propage à
toutes les mers et tous les continents.
Le gouvernement allemand ne s'est pas encore prononcé sur la fuite de ce document. Ce pendant, si pour certains il ne s'agit que d'une fiction pour le moment, d'autres par contre prennent au sérieux cette révélation.