Cette prise de position audacieuse a suscité la colère de certaines puissances qui voient en cela un désaveu menaçant.
En tant que médiateur reconnu de la CEDEAO et soutenu fermement par les jeunes dirigeants de l’AES, sa déclaration n’a pas seulement dérangé. Selon certaines indiscrétions, elle a aussi provoqué le départ prématuré de certains participants.
Leur crainte, que cette position du Togo ne mène à une remise en question plus large des accords militaires existants.
"Face aux menaces sécuritaires qui sévissent dans la sous-région ouest africaine, au Sahel et dans d’autres régions, nous devons insister sur la coopération interétatique avec une synergie d’action entre les forces de défense et de sécurité ainsi qu’un déploiement des institutions efficientes dans un contexte de réorganisation des équilibres mondiaux", avait écrit Faure Gnassingbé sur son compte Facebook lors de ce sommet d'Abuja lundi.
Le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont eux déjà dénoncé ces accords militaires. Ces trois pays sont même sortis de la CEDEAO pour créer l'AES.
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