La Cédéao a-t-elle abandonné l'option d'une intervention militaire au Niger? Plusieurs pays qui avaient annoncé mettre des troupes à disposition ont en tout cas pour le moment démobilisé leurs troupes.
Selon certaines sources diplomatiques à Bissau, Dakar, Accra et Abidjan, on reconnait que « l’option d'une intervention militaire est mise en veilleuse essentiellement parce que le Nigeria, locomotive de l’éventuelle opération, a fait marche arrière. D'abord très remonté contre les auteurs du coup d’État de Niamey, le président Bola Tinubu a finalement fait volte-face».
Plus personne n’est dans l’option de l’intervention militaire, confie un diplomate d’un pays membre. Les pays contributeurs qui avaient rassemblé les troupes pour la cause les ont libérées et leur auraient même versé les primes prévues.
Par ailleurs, une réunion des officiers de commandement des troupes de la force de la Cédéao prévue cette semaine à Sokoto, au Nigeria. a été avortée en raison semble-t-il de gros soucis d’organisation.
Pour le moment; c'est silence radio de la part de la Cédéao sur la démobilisation des troupes. Peut-être qu'elle a choisi la voie de la discrétion. Deux pistes sont à explorer : « ne rien dire et laisser constater » ou « bien habiller sa volte face ». Le prochain sommet ordinaire de la Cédéao devrait se tenir le 10 décembre à Abuja.
Entre temps, les troupes françaises ont commencé leur retrait du Niger.
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