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28 août 2023

Togo : Lutte ardente contre l'extravagance en milieu scolaire



L’État met fin à la bizarrerie chez les apprenants. Suite à une décision annoncée en août 2023, le ministère des Enseignements primaire, secondaire et technique réglemente le port de l’uniforme dans les établissements scolaires publics et privés.


De nos jours les écoles sont devenues des lieux d’exhibition pour les élèves. Ceux-ci ne respectent plus vraiment les convenances et normes morales.


En ce qui concerne l’uniforme, les jeunes garçons optent pour des accoutrements fantaisistes et bien serrés tandis que les filles portent des tenues qui peinent à bien couvrir leurs parties intimes. 


Finie cette déperdition avec la nouvelle réglementation en place.


Des uniformes scolaires normaux


Dans les établissements publics, c’est précisément « une chemise ample et un pantalon descendant jusqu’aux talons, taillés dans le même tissu de couleur kaki pour les élèves de sexe masculin et une chemise ample en popeline blanche, une jupe ovale et/ou plissée, de couleur kaki, couvrant les genoux pour les élèves de sexe féminin. 


Une paire de chaussures fermées aux semelles ou des nu-pieds dont la semelle est retenue par une lanière ».


Les écoles privées aussi concernées


Dans celles-ci, il faut « une chemise ample, un pantalon descendant jusqu’aux talons pour les élèves de sexe masculin et une jupe ovale et/ou plissée couvrant les genoux pour les élèves de sexe féminin. Une paire de chaussures fermées ou des nu-pieds dont la semelle est retenue par une lanière ».


« La cravate peut être intégrée


Les accessoires à caractère ostentatoire, blasphématoire, ou indécent sont strictement interdits. La confession des t-shirts est subordonnée à un accord préalable entre le chef d’établissement et l’association des parents d’élèves », fixe l’exécutif.


Une réglementation à point nommée


En ce sens qu’elle va faciliter la réussite des apprenants. Puisque le port de ces tenues déraisonnables ne favorise pas une bonne condition d’apprentissage, vu que les concernés sont davantage préoccupés par les futilités et mondanités que leurs cours.


Par ailleurs, les tenues "sexy" compromettent l’éducation des filles parce qu’elles entraînent des courtoisies et harcèlements sexuels vis-à-vis de la majorité d’entre elles, ce qui conduit parfois à des grossesses non désirées. 


En 2022, 2 474 cas de grossesses précoces non sollicitées ont été déclarés en milieu scolaire. La nouvelle décision va sans doute corriger le tir et engendrer de meilleurs résultats au titre des années académiques à venir.

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