L'annonce a été faite jeudi par les trois pays dans un communiqué commun. Elle intervient alors que la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) a menacé d'intervenir militairement au Niger pour y rétablir l'ordre constitutionnel après que l'armée a renversé le 26 juillet dernier le président Bazoum. La France est aussi visée à travers cette décision.
Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l'Etat le Général de Brigade Abdourahamane Tiani recevait en audience une délégation ministérielle venue de Burkina Faso et du Mali pour réaffirmer la solidarité et la disposition des deux pays à accompagner les autorités de transitions pour relever les défis. La rencontre s'est déroulée en présence du 1er Ministre du gouvernement de la transition Lamine Zeine ALI MAHAMANE. Elle a été sanctionnée par un communiqué final.
L'ordonnance d'autorisation a été signée par l'homme fort du Niger le général Tiani.
Le Mali et le Burkina Faso avaient indiqué que toute intervention militaire au Niger serait considérée comme une déclaration de guerre à leur encontre. Il fallait qu'un cadre juridique vienne encadrer cette option.
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