Vingt-trois membres sur les 115 que compte le Parlement de la CEDEAO ont pris part aux discussions virtuelles lors de cette session extraordinaire. Selon les informations, sur les 21 interventions enregistrées par la plénière, la majorité (c'est-à-dire 21) d'entre eux s'est dite opposée à une quelconque intervention militaire au Niger, 2 pour et une sans avis sur la question
De manière générale, les députés qui se sont prononcés contre une action militaire au Niger ont mis en avant les risques pour le pays mais aussi les conséquences sécuritaires pour l’ensemble de la région.
La représentante du Togo Mme Ibrahima Mémounatou est dans ce sillage.
"Nous exhortons au dialogue, pour un retour à l'ordre constitutionnel, comme le préconise l'article 58 du traité révisé. On ne serait éteindre le feu par le feu. et notre père de la nation nous a toujours dis que nous savons quand et comment celà commence, mais nous ne savons pas comment cela va finir. Nous n'avons pas encore fini avec nos problèmes de développement, nos problème de terrorisme, pourquoi allons-nous en rajouter sur une situation déjà délectère. En tant que femme et en tant que représentante du peuple, je ne saurai cautionné un option de guerre dans un pays frère qu'est le Niger. Nous préconisons le dialogue", a-t-elle délaré lors de cette session.
Aucune résolution n'a, cependant, été prise lors des travaux.
A l'issue de cette rencontre virtuelle, les représentants du parlement de la CEDEAO se sont accordés sur l'idée de mettre sur pied une délégation pour tenter de poursuivre les négociations avec le CNSP au pouvoir à Niamey. Selon le Président du Parlement, les modalités de cette initiative doivent être discutées, au plus vite, avec le Président en exercice de la Cédéao, le président du Nigeria, Bola Ahmed Tinubu,
Le 10 août dernier à Abuja, la session extraordinaire de la conférence des chefs d'Etat et de gouvernement a décidé d'activer et de déployer sa force en attente.
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