Quelques heures après l’expiration de l’ultimatum lancé par la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) aux putschistes nigériens, l'organisation sous-régionale a convoqué en urgence un deuxième sommet des chefs d'État sur la situation pour le 10 août. Ce 7 août 2023, les Forces armées maliennes (Fama) ont par ailleurs annoncé que Burkina Faso et Mali vont envoyer une délégation à Niamey, pour « témoigner de la solidarité des deux pays au peuple frère du Niger ».
Certaines personnalités de premier plan avaient pourtant confié que la décision d’intervenir était prise et qu’un autre sommet n’était plus nécessaire. Aujourd'hui, Mohamed Bazoum n'est ni libéré ni rétabli dans ses fonctions de président.
La délégation du Burkina Faso et du Mali est conduite par le Ministre d'État malien, Ministre de l'Administration territoriale, Porte-parole du Gouvernement. Les deux pays avaient pris position radicale pour les militaires nigériens et avaient indiqué que toute intervention contre le Niger sera considérée comme une déclaration de guerre contre eux.
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