Si plusieurs dispositions pénales existaient déjà depuis 1998, elles ont été renforcées en 2015, avec l’introduction de nouvelles contraintes. Ainsi, a rappelé le ministère de la sécurité il y a quelques jours, “la détention, l’achat, la consommation, la culture des plantes et substances classées stupéfiants ou psychotropes (cannabis, ecstasy, opioïdes, cocaïne, amphétamines, etc) sont interdits et punis”.
De même, “l’incitation et la provocation par n’importe quel moyen à l’usage illicite des drogues ou substances présentées comme ayant les mêmes effets ou non, constituent des infractions”, poursuit le ministère. Dans ce sens, “ceux qui sciemment auront fourni à un(e) mineur(e) l’un des inhalants chimiques ou toxiques ou des plantes ou substances classées comme stupéfiants ou substances psychotropes seront poursuivis et punis”.
La “chicha” et l’alcool, également dans le viseur
Également concernées par ce durcissement des mesures, la vente et la consommation du tabac et ses dérivés, ainsi que de l’alcool.
Particulièrement épinglée, la chicha ou narguilé, un dispositif de pipe à eau utilisé pour fumer du tabac, et très répandu depuis quelques années. Désormais, a assuré le ministère, la vente et la consommation de tabac et ses produits dérivés, “surtout dans les milieux publics, dans les lieux de travail, dans les moyens de transport en commun, etc, sont interdites et punies”.
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