Des milliers de jeunes femmes et garçons continuent de subir la traite humaine à des fins d'exploitation sexuelle et de travaux forcés dans les pays de la CEDEAO. L'ampleur que connaît le trafic dans la sous région demeure préoccupante pour les acteurs au développement. L'organisation de cette rencontre s'inscrit dans le cadre du plan d'action de la commission de la CEDEAO relatif à la lutte contre le trafic des personnes.
"Cette rencontre est d'une importance capitale pour les participants. Le sujet est assez complexe qu'il faille actualiser le potentiel des points focaux en vue de venir à bout de ce mal. Les modules et réflexions qui seront abordés répondent aux besoins de renforcer les capacités des acteurs concernés sur les stratégies nécessaires de lutte contre la traite des personnes dans la sous région Ouest africaine", explique Dr Sintiki Tarfa Ugbe, Directrice des affaires humanitaires et sociales de la Commission de la CEDEAO.
Le trafic des personnes se manifeste dans le monde de plusieurs manières. Le phénomène est observé par exemple au Togo de façon locale ou domestique. Ces mauvaises pratiques interviennent également entre un togolais et d'autres personnes vivant dans les autres pays de la sous région selon les experts. Le trafic s'opère aussi très souvent en transit entre la sous région et d'autres sous régions en Afrique, voir même avec d'autres continents.
"Plusieurs facteurs expliquent la prolifération de ce phénomène tels que la recherche du gain facile, l'ignorance des victimes, le manque d'informations, la pauvreté, les menaces terroristes au sahel et en Afrique de l'Ouest. Nous mettrons de toutes nos forces pour endiguer le mal" , a martelé Olayemi Olatoude, Chargé du Programme dimensions sociales de la traite des personnes de la CEDEAO
Il faut rappeler qu'une feuille de route a été signée cette année à Freetown pour établir un cadre régional de lutte contre la traite des êtres humains par le biai de la collaboration entre les parties prenantes.
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