La lutte contre les pratiques
préjudiciables aux enfants constitue une préoccupation majeure en matière de
protection de l’enfant au Togo. En effet depuis 2013, des actions ont été
entreprises par le Gouvernement et ses partenaires pour réduire
considérablement ces pratiques qui hypothèquent l’avenir des enfants. Ainsi,
dans le cadre de la célébration de la journée de l’Enfant africain de 2013
placée sous le thème : « Lutter contre les pratiques sociales et
traditionnelles préjudiciables aux enfants : Notre responsabilité collective »,
des consultations régionales ont eu lieu au Togo avec les chefs traditionnels
et religieux dans toutes les régions du pays. Ces consultations ont conduit à
un forum des chefs traditionnels et religieux tenu à Notsé le 14 juin 2013 où
ils ont signé une Déclaration dans le sens d’alléger les conditions des
pratiques traditionnelles qui compromettent le développement harmonieux de
l’enfant. Trois ans plus tard, le 1er mars 2016, les mêmes acteurs ont signé à
Togblékopé, un engagement additionnel à ladite déclaration, axé sur la lutte contre
le mariage des enfants.
Malgré les efforts
déployés par le gouvernement et ses partenaires dont l’UNICEF pour éliminer les
pratiques néfastes affectant les enfants, plusieurs défis restent à relever
dans un contexte marqué par la pandémie à la COVID-19 qui exacerbe les
conditions socio-économiques des familles.
L’Union Africaine a
placé la célébration de la journée de l’enfant africains édition 2022 sous le
thème : « Élimination des pratiques néfastes affectant les enfants : Progrès
sur les politiques et pratiques depuis 2013 ».
Au regard de ce qui
précède, le ministère de l’Action sociale, de la Promotion de la Femme et de
l’Alphabétisation a organisé en collaboration avec UNICEF un panel pour faire
le point sur les avancées en matière d'adoption de politiques et stratégies en
vue de mener des réflexions sur les défis à relever pour éliminer efficacement
les pratiques néfastes affectant les enfants au Togo.
L’objectif de cet atelier est d’attirer
l’attention des décideurs, des acteurs gouvernementaux, de la société civile,
des leaders communautaires et religieux ainsi que des organisations de jeunes
et adolescent(e)s œuvrant dans le domaine de la protection de l’enfant, sur les
avancées dans la prévention des pratiques traditionnelles préjudiciables aux
enfants, et à examiner les défis pour éliminer ces pratiques au Togo. Prennent
part à cet atelier, les préfets, les maires, les directeurs régionaux de
l’action sociale, les PTF, les chefs traditionnels et leaders religieux, les
enfants du CCNE, les paire-éducateurs en CVC, les organisations de la société
civile.
En ouvrant les travaux
de cet atelier, la ministre de l’Action sociale, de la Promotion de la Femme et
de l’Alphabétisation madame Adjovi Lolonyo Apédoh-Anakoma a félicité au nom du
Gouvernement, les partenaires techniques et financiers notamment UNICEF, Plan
International Togo, UNFPA, les autres agences du système des Nations Unies, les
organisations de la société civile et de défense des droits des enfants, les
organisations de jeunes et d’adolescents, les médias œuvrant dans le domaine de
la protection de l’enfant, pour leurs appuis multiformes et pour leur
collaboration constante. Elle a exprimé ses sentiments de reconnaissance au
Président de la République Son Excellence Monsieur Faure Essozimna Gnassingbé
pour son engagement permanent pour le bien-être des enfants avant
d’ajouter :
« Le Gouvernement,
à travers le ministère de l’action sociale, de la promotion de la femme et de
l’alphabétisation, compte poursuivre avec vous, l’exploration de toutes les
voies et de tous les moyens appropriés pour bâtir un Togo où les enfants
vivent, grandissent, se développent et s’épanouissent dans les meilleures
conditions possibles ceci, dans leur intérêt supérieur ».
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