Cette initiative de Lomé, mue par le désir de participer activement et sans complaisance à la gouvernance mondiale, est un cadre informel de coopération qui permettra de fédérer les pays partageant les idéaux du panafricanisme et ceux déterminées à œuvrer pour une Afrique politiquement forte, indépendante, décomplexée et non-alignée.
Les travaux de ce grand rendez-vous, officiellement lancés par le premier ministre Victoire Tomégah-Dogbé, ont pris fin dans la soirée avec l'adoption d'une batterie de résolution, des résolutions censée définir les nouvelles aspirations des peuples africains dans le concert des nation et dans la géopolitique en pleine ébullition.
Outre les enjeux et défis sécuritaires, de l'autosuffisance alimentaire, axés sur la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent, la santé, l'éducation et la croissance économique, l'Afrique réclame deux (02) sièges de membres permanents avec droit de vote et cinq (5) sièges non-permanents au conseil de sécurité de l'organisation des nations Unies (ONU).
"Il s’agit d’orienter la politique étrangère uniquement en fonction des intérêts nationaux des pays africains. Notre ambition est d'avoir une Afrique plus libre sur la scène internationale", a déclaré Prof. Robert DUSSEY lors de son intervention
Cette position a été d’ailleurs rappelée récemment par président Faure Essozimna GNASSINGBE.
Outre le Togo, plusieurs pays ont participé à la rencontre. Il s'agit de l'Angola, du Burkina Faso, du Gabon, de la Centrafrique, de la Guinée, du Mali, de la Libye, de la Namibie et de la Tanzanie.
Un comité de réflexion a été mis en place, sous la direction du Togo. Il a pour mission d'élaborer et de soumettre dans les six (06) prochains mois une feuille de route devant servir de ligne directrice des décisions et actions à mener.
Aucun commentaire
Enregistrer un commentaire