Après l’édition 2012, la FSHS (faculté des sciences de l’Homme et de la société) a renoué ce 22 mars 2023 avec la journée scientifique dédiée à promouvoir la production et la diffusion des connaissances dans le domaines des sciences humaines et sociétales.
Sous la modération du Pr. Komi Selom Klassou, ancien premier ministre et acteur du département de géographie à l’Université de Lomé, des professeurs titulaires, maitres de conférence, maitres assistants et doctorant ont eu de riches échanges autour des exigences des bonnes pratiques en matière de l’encadrement et de recherche dans le cadre des parcours mastérien et doctoral.
Déjà avant les débats, le Pr. E. Assima Kpatcha a, dans sa communication liée processus de recherches et rédaction des mémoires et thèses en sciences de l’Homme et de la Société, rappelé à l’endroit de ses collègues les qualités que doit revêtir un encadreur de recherche. Aux dires de cet historien, tout enseignant chercheur appelé à diriger les travaux de mémoires ou de thèses devra non seulement faire preuve de disponibilité et d’accessibilité, mais aussi être prêt à accompagner socialement l’étudiant. Et ce en dépits de ses compétences d’ordre académiques qui l’habilitent à cette mission. « Le professeur encadreur doit pouvoir et accompagner son étudiant sur le terrain, l’aider à intégrer les réseaux ou tisser lui-même son réseau », a-t-il lancé.
En initiant ce projet, il y a deux ans, le Doyen de la FSHS, Pr. Edinam Kola entend faire de la faculté qu’il dirige « une machine de recherche au sein de l’Université de Lomé, une pionnière en matière de recherche sur l’Homme, en matière de recherche sur les sociétés, sur la vie des communautés, voire sur le développement sous tous ses aspects ».
Le choix du thème central intitulé « les exigences de l’encadrement et de l’évaluation scientifique » pour cette rentrée scientifique à la FSHS constitue un appel lancé par le chef du décanat et ses vice-doyens. Pour l’équipe, ce thème est un mot de passe pour un assainissement dans la formation des jeunes chercheurs. « Au moment où on observe quelques défaillances, il est impérieux de communiquer prioritairement aux enseignants chercheurs les meilleures pratiques en matière de suivi des travaux scientifiques », martèle le Professeur Kola.
Cette journée ouvre la voie à la tenue d’une kyrielle de colloques, de séminaires et autres assises scientifiques pour rendre hommages ou célébrer les personnalités qui remuent les méninges pour proposer des approches de solutions aux nombreux problèmes sociétaux.
Bien que la population africaine fasse plus de 15% de la population globale, dans le domaine de la recherche, le taux de visibilité du Continent dans le domaine de connaissance scientifique ne représente qu’une portion de 1%. Il ay a donc problème sur l’aspect production et diffusion. L’autre faiblesse inhérente aux recherches dans les universités africaines reste la qualité.
Les participants à ces travaux notamment les professeurs Lolowou, Hetchelli, Amegnona Agbonon, Tak Youssif Gnongbo et Tcha Boukpessi, ont salué l’engagement de l’ancien Chef de Gouvernement togolais, K. Klassou, qu’ils appellent affectueusement ‘baobab de la Faculté’.
La FSHS forme en 15 masters dont 5 professionnels.
A. Parfait
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