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25 janvier 2023

Togo - Santé publique : l’ONAF prévient sur les risques liés à la consommation des viandes issues des abattoirs sauvages

 


Les fêtes de fin d’année riment avec une forte demande et de consommation des viandes. Dans la seconde moitié du mois de décembre, l’ONAF (Office National des Abattoirs et Frigorifiques) a resserré son dispositif de surveillance  autour des anciens sites d’abattoirs clandestins dans la ville de Lomé et de ses environs. 

Cette vigilance accrue s’explique par la volonté de Dr Bali Hélène Néme d’éviter aux populations des conséquences fâcheuses au lendemain de la célébration de la fête de nativité et de nouvel an largement observée au Togo.

« Dans l’optique de prémunir les populations des diarrhées dues aux infections alimentaires, des infections aux vers tels le ténia, le charbon et aux autres soucis de santé, nous avons entamé en début du mois de décembre une intense sensibilisation auprès des restaurateurs, hôteliers et abattants clandestins sur les énormes risques liés aux viandes issues des abattoirs sauvages », explique Dr Bali, Directrice générale de l’ONAF

Anicet Amindji du service hygiène révèle les pratiques dans les abattoirs clandestins : « les animaux abattus dans ces lieux n’ont pas été préalablement inspecté par les service vétérinaire. Ce qui fait que les animaux morts aussi passent aussi et souvent échangés pour certains clients. Les jeunes qui y travaillent dans des conditions insalubre et font usage des pneus, des huiles de vidange pour fumer les animaux. Une pratique cancérigène ». 


En plus, part faute d’eau courante, il y est utilisé l’eau de lagune pour laver la viande avec tous les risques que cela comporte pour les consommateurs, précise le vétérinaire de l’office. Le technicien prévient que ces comportements favorisent la transmission des maladies communes aux animaux et aux hommes.

Créé en 1975, l’ONAF a pour mission d’abattre et mettre à la disposition des populations togolaises une viande saine.  Limité jusqu’aujourd’hui au grand Lomé, l’office est à pied d’œuvre pour étendre, moderniser les sites d’abattage clandestins et ériger des nouveaux abattoirs modernes à l’instar de celui de Lomé-port.

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