Dénommé “PEN-PLUS”, le nouveau plan s’articule notamment autour d’un renforcement de la capacité des établissements sanitaires de premier niveau à dépister et à prendre en charge rapidement les MNT, réduisant ainsi le nombre de décès. Pour cause, selon une enquête, les MNT sont, “dans la plupart des régions d’Afrique”, “traitées dans les établissements de santé tertiaires, que l’on retrouve principalement dans les grandes villes”.
Une situation qui, selon l’organisme onusien, “exacerbe les inégalités en matière de santé, car elle met les soins hors de portée de la plupart des patients des zones rurales, périurbaines, et à faible revenu”.
Avec cette nouvelle stratégie, les Etats sont appelés à “ mettre en place des programmes standardisés pour lutter contre les MNT, tout en veillant à ce que les médicaments, les technologies et les diagnostics essentiels soient disponibles et accessibles dans les hôpitaux de district”.
Pour rappel, les maladies non transmissibles graves sont des affections chroniques qui, en l’absence de diagnostic rapide et de traitement, entraînent une hausse des taux de handicap et de décès chez les enfants, les adolescents et les jeunes adultes. En Afrique, les plus répandues sont la drépanocytose, le diabète, les maladies cardiovasculaires, l’hypertension ou encore l’asthme.
Notons enfin que les travaux ont été dirigés par le ministre togolais de la santé, Moustafa Mijiyawa, président de la 72ème session.
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