Le phénomène devient récurrent
à Lomé et l’indignation des populations s’instille dans un silence comblé de
dédain au risque d’exploser un jour si rien n’est fait. Il s’agit bien des séances
d’évangélisation de rue, dites « ambulantes », un ministère chrétien à
la base dont le respect des normes psychologiques, sociologiques et
théologiques semble être ignoré par les volontaires et appelés audit service,
selon l’Association Chrétienne pour la Gestion des Eglises.
« L’évangélisation de
rue prend de l’ampleur au Togo et particulièrement à Lomé. Mais il suffit de
porter un regard objectif sur la prestation des volontaires qui s’investissent
dans ce service pour constater beaucoup d’insuffisances et d’écarts quant au
contenu du message qui y est véhiculé. Nous avons trouvé impérieux d’accompagner
ces derniers en convergeant nos énergies vers leur renforcement de capacité. C’est
d’ailleurs pour cette raison que nous offrirons ces séances de formation
gratuitement », explique Emmanuel Kodjo ATTIGAN, Président de l’ACGE.
L’organisation s’emploie à
outiller au moins 300 évangélistes de rue au cours du mois d’Avril en 6
sessions, sur plusieurs modules relatifs à l’amélioration du contenu des
messages véhiculés, à l’usage de sonorisations et l’occupation de la place
publique à tout posture nécessaire au vivre ensemble. Les lieux de formation
seront choisis en tenant compte des zones de résidence des inscrits.
Il faut souligner que ce
projet de formation se réalisera en collaboration avec Campus pour Christ, un
mouvement d’évangélisation ayant plus de 40 ans d’expériences en la matière.
Rappelons que l’Association Chrétienne
pour la Gestion des Eglises est une organisation à but non lucratif dont la
mission est de renforcer les capacités des dirigeants ecclésiastiques et de
contribuer à l’amélioration des modes d’administration et de gestion des
églises.
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