L’information
a été rendue publique par le quotidien « Liberté » dans sa parution N°3488 du
jeudi 14 octobre 2021. Le journal rapporte dans cette livraison, que le groupe
de gendarmes interpellé suite à une enquête a, à sa tête le Commandant de la
Brigade territoriale de Lomé.
Les causes de ces interpellations
«
Selon les sources sécuritaires, le vendredi 8 octobre 2021, un groupe de
gendarmes auraient débarqué dans la boutique d’un commerçant nigérian, au motif
qu’il s’adonnerait au commerce de la drogue. Après discussions, ils ont emmené
le commerçant jusque chez lui et procédé à une fouille minutieuse de la maison.
Ils n’ont rien trouvé. Mais plutôt que de repartir bredouille, le groupe de
gendarmes aurait menacé de dénoncer le Nigérian, à condition que celui-ci leur
verse 30 millions F CFA. L’homme aurait pris peur et aurait accepté de leur
remettre 10 millions. Mais il n’avait en tout chez lui que 6 millions F CFA »,
rapporte le journal.
Après
avoir empoché le ‘’pactole’’, ceux-ci ont ramené l’infortuné à sa boutique où
il a rassemblé près de 4 millions, pour atteindre 10 millions.
«
Mais l’information a fuité. Et après recherches de la Gendarmerie nationale, le
pot aux roses fut découvert. Samedi matin, le Commandant de la brigade
territoriale et certains de ses éléments ont été interpellés », révèle le
journal qui précise par ailleurs avoir tenté de joindre en vain les premiers
responsables de la police et de la gendarmerie afin d’obtenir la version
officielle sur ces faits.
Le
quotidien rapporte toutefois quelques mots du Directeur général de la
Gendarmerie nationale, le Colonel Amana Kodjo.
«
Le Commandant de la brigade de gendarmerie et quelques gendarmes sont
sanctionnés par leur commandement. Quand quelqu’un déconne, on le punit. Même
avant notre arrivée, on punissait nos militaires ; donc, avec notre arrivée,
c’est la continuité, celui qui déconne, on le punit ; nous sommes là pour être
dans les normes », a-t-il fait savoir.
Le
Directeur Général de la Gendarmerie, selon le journal, n’a pas dit un mot sur
ce qui est reproché aux agents sanctionnés, ni le nombre de gendarmes
impliqués.
Aucun commentaire
Enregistrer un commentaire