Celui
qui fut président de la Côte d'Ivoire de 2000 à 2011 marque son retour sur la
scène politique nationale avec un nouveau parti politique. Se sentant en
conflit de de leadership avec son ancien premier ministre Pascal Affi N’guessan,
Laurent Gbagbo a choisi la voie du divorce avec le Front populaire ivoirien
(FPI) dont il est le fondateur.
Des
scènes de liesse avaient marqué son retour en Côte d'Ivoire, en juin dernier,
dix ans après son arrestation, le 11 avril 2001, dans le bunker de sa résidence
à Abidjan. Quatre mois après, celui qui fut président de la Côte d'Ivoire de
2000 à 2011 marque son retour sur la scène politique nationale.
"De
gauche" et "panafricain", ce mouvement doit servir de rampe de
lancement pour l'élection présidentielle de 2025. L'ancien président a été élu
à la tête de sa nouvelle formation dans la nuit de samedi à dimanche, devant
près de 1 600 personnes réunies au Palais des congrès de l'hôtel Ivoire
d'Abidjan, la capitale du pays. Plusieurs représentants politiques d'une
douzaine de pays africains étaient également présents pour le congrès de
lancement du parti.
« Nous allons reprendre le chemin ensemble…Je ferai de la politique jusqu’à ma mort», a lancé Laurent Gbagbo au cours d’un long discours, le premier devant un parterre de militants et de cadres depuis son retour, prononcé dimanche 17 octobre à la mi-journée, accueilli sur une scène décorée aux couleurs du drapeau ivoirien par des « Woody ! Woody ! Woody ! » – son surnom.
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