Le journal de la RTG,
habituel relais des communiqués d’État, s’ouvre avec une heure et demie de
retard ce lundi 27 septembre. La présentatrice Adèle Camara entame le JT par la
lecture intégrale de la charte de la transition définie par la junte qui a
renversé Alpha Condé le 5 septembre dernier.
Une fois les principes
démocratiques de base énumérés, le texte dévoile les institutions qui
accompagneront la transition, à savoir le Comité national du rassemblement et
du développement (CNRD), son président, un gouvernement et un Conseil national
de transition (CNT) qui fera office de Parlement. Ce dernier sera composé de 81
membres, allant des partis politiques aux forces vives de la nation, dont les
organisations syndicales, patronales, de jeunesse et des forces de défense et
sécurité.
Aucun membre ne pourra se
présenter aux prochaines élections
Après avoir précisé les
missions et devoirs des différents organes, le document impose un minimum de
30% de femmes dans chaque groupe nommé dans ce CNT. Mais une mesure attire
toute l’attention : toutes les personnes participant à la transition seront
interdites de candidature aux prochaines élections nationales et locales, à
commencer par le meneur des putschistes et actuel chef de l’État, le
lieutenant-colonel Mamady Doumbouya. « Une disposition n’étant susceptible
d’aucune révision », souligne le texte.
Comme promis par le CNRD,
les membres du gouvernement et les responsables d’institutions en vigueur sous
le régime du président déchu Alpha Condé sont exclus de la transition dont la
durée sera fixée par le CNT et les forces vives de la nation.
Source RFI
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