Créé par une loi en novembre 1990, le
Fonds d’aide à la culture (FAC) est devenu actif en 2013 pour la reconstruction
et la réhabilitation des infrastructures, l’aide à la création artistique,
littéraire et cinématographique et la mise en valeur du patrimoine national.
Un
fonds optimisé
Grâce au FAC, 250 projets ont été soutenus
à hauteur de 600 millions de francs en 2019. En 2021, 300 millions ont été
remis pour 512 projets. Pour plus d’impact, le FAC est devenu le Fonds national
pour le développement de la culture (FNDC) en février 2022.
L’objectif de cette mutation est de
renforcer la chaîne de valeur culturelle à travers la professionnalisation du
secteur et l’émergence de véritables industries culturelles et créatives,
sources de richesses et d’emplois.
L’adoption
du Code du cinéma et de l’image animée
Adopté en septembre 2021 par
l’Assemblée nationale, il a pour objectif de doter le cinéma d’un cadre
juridique et économique dynamique, favorable pour ses acteurs. Il est en
adéquation avec la politique culturelle et le plan stratégique d’action
culturelle décennale 2014-2024. L’adoption de ce code est une première dans le
système juridique du Togo.
Un
Centre national du cinéma et de l’image animée
Un an après l’adoption du Code du
cinéma et de l’image animée, le Togo s’est doté du centre susmentionné. Cette nouvelle
entité publique remplace l’ancienne Direction nationale du cinéma. Elle vise à
professionnaliser davantage le secteur du cinéma togolais. Sa mission est
d’assurer le contrôle de la mise en œuvre des différents textes ou
l’amélioration de l’accès aux partenariats et aux financements des organismes
internationaux.
La
création du Fonsica
C’est un fonds destiné exclusivement aux
acteurs du cinéma, de l’audiovisuel et de l’image animée. L’idée est de
renforcer et autonomiser le sous-secteur du septième art. Il va contribuer à
favoriser à l’émergence des industries culturelles, créatrices et pourvoyeuses
d’emplois et de richesse selon le relevé du Conseil des ministres. Tous les
efforts consentis offriront sans doute un bel avenir à l’industrie culturelle
du Togo.