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28 mars 2023

Le secteur culturel togolais en pleine mutation

 


Le Togo s’engage sans répit dans la redynamisation de son paysage culturel. Durant plusieurs années, ce secteur a souffert d’une carence stratégique ayant freiné son développement. Les pouvoirs publics mettent alors en œuvre une série de réformes innovantes pour une industrie culturelle plus créative et productive.


Créé par une loi en novembre 1990, le Fonds d’aide à la culture (FAC) est devenu actif en 2013 pour la reconstruction et la réhabilitation des infrastructures, l’aide à la création artistique, littéraire et cinématographique et la mise en valeur du patrimoine national.


Un fonds optimisé

Grâce au FAC, 250 projets ont été soutenus à hauteur de 600 millions de francs en 2019. En 2021, 300 millions ont été remis pour 512 projets. Pour plus d’impact, le FAC est devenu le Fonds national pour le développement de la culture (FNDC) en février 2022.

L’objectif de cette mutation est de renforcer la chaîne de valeur culturelle à travers la professionnalisation du secteur et l’émergence de véritables industries culturelles et créatives, sources de richesses et d’emplois.


L’adoption du Code du cinéma et de l’image animée

Adopté en septembre 2021 par l’Assemblée nationale, il a pour objectif de doter le cinéma d’un cadre juridique et économique dynamique, favorable pour ses acteurs. Il est en adéquation avec la politique culturelle et le plan stratégique d’action culturelle décennale 2014-2024. L’adoption de ce code est une première dans le système juridique du Togo.


Un Centre national du cinéma et de l’image animée

Un an après l’adoption du Code du cinéma et de l’image animée, le Togo s’est doté du centre susmentionné. Cette nouvelle entité publique remplace l’ancienne Direction nationale du cinéma. Elle vise à professionnaliser davantage le secteur du cinéma togolais. Sa mission est d’assurer le contrôle de la mise en œuvre des différents textes ou l’amélioration de l’accès aux partenariats et aux financements des organismes internationaux.


La création du Fonsica                                                                                  

C’est un fonds destiné exclusivement aux acteurs du cinéma, de l’audiovisuel et de l’image animée. L’idée est de renforcer et autonomiser le sous-secteur du septième art. Il va contribuer à favoriser à l’émergence des industries culturelles, créatrices et pourvoyeuses d’emplois et de richesse selon le relevé du Conseil des ministres. Tous les efforts consentis offriront sans doute un bel avenir à l’industrie culturelle du Togo.

Le Président du Groupe de la Banque mondiale, David Malpass, en visite au Togo du 31 mars au 1er avril prochain


Le Président du Groupe de la Banque mondiale, David Malpass, se rendra en visite officielle au Niger puis au Togo du 29 mars au 1er avril 2023, pour discuter du renforcement de la sécurité et de la paix, de la croissance économique inclusive et durable, de la sécurité alimentaire, de l’accès à l’énergie et de l’importance de l’éducation, entre autres priorités régionales et globales. 


Au Togo du 31 mars au 1er avril, le président Malpass discutera des axes d’intervention stratégiques dans le pays avec le Président de la République du Togo, S.E.M. Faure Essozimna Gnassingbe ainsi que les partenaires. Les échanges porteront sur l’éducation, l’agriculture, notamment la réponse d’urgence à l’insécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest, le développement numérique et la protection sociale. Le président Malpass abordera également les efforts accomplis pour renforcer la résilience et la croissance inclusive dans les pays du golfe de Guinée.


Avant le Togo, David Malpass se rendra au Niger du 29 au 31 mars. Il rencontrera le Président de la République du Niger, S.E.M. Mohamed Bazoum, ainsi que les principaux acteurs et partenaires du Groupe de la Banque mondiale, avec lesquels il évoquera le programme de développement du pays et l’appui que le Groupe de la Banque apporte au pays et plus amplement à la région du Sahel. Il sera par ailleurs l’hôte de l’Université Abdou Moumouni de Niamey où il prononcera le discours de positionnement en prélude aux Réunions de printemps du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international, prévues du 10 au 16 avril 2023 à Washington.


« La promotion de la sécurité et de la paix dans la région, le renforcement de l’éducation et le développement de la résilience pour pallier les coûts climatiques écrasants sont indispensables à la croissance et au développement de la région. Je me réjouis de ces visites au Niger et au Togo qui nous donneront l’occasion d’échanger autour de ces sujets cruciaux ainsi que de l’appui supplémentaire que le Groupe de la Banque mondiale peut apporter dans ces domaines », a déclaré David Malpass, président du Groupe de la Banque mondiale.

Pendant ces visites, il sera accompagné par Ousmane DiaganaVice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, et par Sergio PimentaVice-président de la Société financière internationale (IFC) pour l’Afrique.


Le Groupe de la Banque mondiale est un partenaire de longue date de l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Entre avril 2020 et la fin de son dernier exercice clos au 30 juin 2022, la Banque mondiale a engagé un montant global sans précédent de 28,5 milliards de dollars au titre de 234 projets dans les secteurs prioritaires. La Société financière internationale (IFC), pour sa part, a investi 9,4 milliards de dollars dans 36 pays africains au cours de l'exercice 2022, ce qui représente son engagement annuel le plus important sur le continent.


Au cours des dix dernières années, le Groupe de la Banque a plus que quadruplé ses ressources dans le Sahel et mobilisé plus de 8,5 milliards de dollars entre 2020 et 2023, ce qui fait de lui le premier contributeur au développement de la région.


Source : Banque mondiale