L’actualité politique est très dense cette semaine sur la
toile au Togo notamment avec le retour d’Alpha Condé de la Guinée Conakry et Nana Akufo-Addo du Ghana en tant que facilitateurs
dans la crise sociopolitique au Togo. Ils sont à Lomé pour trouver une issue
favorable à cette crise qui n’a que trop durer.
ICI LOME met en sa une « Les Facilitateurs exigent la reprise des
manifestations, la libération des détenus et la suspension du processus
électoral »
Les discussions viennent de prendre fin à l’hôtel 2 février,
avec un point de presse des Facilitateurs. On retient trois mesures
essentielles. Les Facilitateurs demandent la reprise des manifestations
publiques, avec injonction faite au gouvernement de les sécuriser, la
libération de toutes les personnes arrêtées et détenues dans le cadre des
manifestations et la suspension du processus électoral. Nana Akufo-Addo et
Alpha Condé demandent, conformément à la Constitution togolaise, que
l’Assemblée nationale soit maintenue en place jusqu’à l’élection des nouveaux
députés.
Sur le même sujet GAPOLA s’interroge « Crise au Togo : l’heure du
compromis politique ? »
En crise politique depuis le 19 août 2017, le Togo retient
son souffle à quelques heures d’une nouvelle rencontre pouvoir et opposition
sous les auspices des facilitateurs de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO),
les présidents : Alpha Condé de la Guinée Conakry et Nana Akufo-Addo du Ghana. Sauf que la
CEDEAO n’a de solution "miracle" à la crise togolaise, si les togolais
ne décident d’un compris politique pour enterrer leur hache de guerre et
d'aller à une sortie de crise pour "l’intérêt supérieur de la
nation".
Tout comme en 2006, les acteurs de la crise politique
actuelle qui secoue le Togo sont en pourparlers pour un dénouement de la
situation. A Lomé, les facilitateurs Alpha Condé et Nana Akufo-Addo tenteront ce mercredi, de
rapprocher les positions des deux parties prenantes au dialogue que sont le
pouvoir et la Coalition des 14 partis politiques de l'opposition.
Mais, en cas d’échec, Nana Akufo-Addo et Alpha Condé seront
dans l’obligation de présenter à la classe politique togolaise, leur feuille de
route de sortie de crise qui une fois entériner à la prochaine conférence des
chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO s’imposera aux deux protagonistes
de la crise.
REPUBLICOFTOGO met l’accent sur la tenue des élections législatives
dans les délais légaux. « Législatives au plus tard fin novembre »
‘Nous ne sommes pas venus en donneurs de leçons, mais nous
sommes là pour accompagner nos frères togolais à trouver ensemble une solution
à la crise’, a déclaré Alpha Condé.
Les facilitateurs ont appelé les deux camps à faire des
concessions.
‘Dans des négociations, il faut faire des concessions et
s’entendre. Si chacun reste sur ses positions, on ne finira jamais par
s’entendre. Que chacun accepte de faire les concessions nécessaires’, a lancé
le président guinéen.
A l’issue des discussions, le président Alpha Condé et Nana
Akufo-Addo se sont prononcés en faveur d’une suspension des préparatifs
d’organisation des élections législatives et du maintien en fonction des
députés.
Toutefois, ils souhaitent que le scrutin législatif se
déroule avant fin novembre 2018. Le mandat des députés sortants s'achève fin
juillet.
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