En 2015, le cadre macroéconomique du Togo connaît une stabilité, ce qui permet l’évolution constante des activités économiques et l’intégration effective du pays aux organisations sous régionales et internationales. La croissance économique de 5,4% enregistrée en 2015 a été tirée par les secteurs secondaire (+10,5%) et tertiaire (+7,3%) et dans une moindre mesure par le secteur primaire.
Les ressources
bancaires connaissent une hausse de 7,1% entre 2014 et 2015, permettant un
accroissement de la rentabilité bancaire de 17,6% et un taux de bancarisation
estimé à 19,6% contre 17,1% en 2014.
Le Togo se mobilise sur
les questions de préservation de l’environnement, du changement climatique et
de l’amélioration du cadre de vie des populations, à travers la mise en place
des infrastructures socio communautaires. Sur le plan social, les programmes et
projets de développement exécutés dans le cadre de la promotion de l’emploi, de
la finance inclusive et du développement communautaire ont permis de réduire
l’incidence de la pauvreté de 58,7% en 2011 à 55,1% en 2015.
Cependant, beaucoup
d’efforts restent à faire en matière des secteurs sociaux, afin de garantir une
croissance inclusive et durable. Les défis doivent être relevés en matière des
questions de changements climatiques, de protection sociale, de création
d’emplois décents et d’amélioration du cadre de vie des populations.
La qualité des services
publics et la lutte contre la corruption dans tous les secteurs ne sont pas en
reste. Tels sont les grandes lignes du troisième rapport annuel
d’autoévaluation des politiques publiques et institutionnelles du Togo, selon
les critères de Country Policy and Institutions Assessement (CPIA), en cours de
validation ce mercredi à Lomé.
Ce rapport 2015 réalisé
par 60 évaluateurs nationaux issus de l’administration publique, du secteur
privé et des organisations de la société civile, a été coordonné par le Centre
autonome d’études et de renforcement des capacités pour le développement au Togo
(CADERDT) avec l’appui de la Fondation pour le rend=forcement des capacités en
Afrique (ACBF).
Le gouvernement, selon
le Directeur de cabinet du ministère de la Planification du développement,
Essohanam Edjéou, accorde une importance capitale à ce document. « C’est un
important document de veille stratégique et un outil de travail pour le
gouvernement. Nous serons très attentifs aux recommandations qui découleront
des travaux de ce jour », a-t-il indiqué.
Les critères retenus
par l’autoévaluation, d’après Odile Pirénam Gnassingbé, Directrice exécutive
par intérim du CADERDT, sont subdivisés en quatre (4) grandes sessions à savoir
la gestion économique, les politiques structurelles, les mesures d’inclusion et
d’équité sociale et la gouvernance.
« Ce processus
d’évaluation permet de mesurer les capacités des pays par des évaluateurs
nationaux dans le but de déceler les secteurs qui nécessitent des renforcements
de capacités, afin d’aboutir à des propositions de réformes dans les domaines
ciblés », a-t-elle conclu.
Aucun commentaire
Enregistrer un commentaire